Je viens de réaliser quelque chose de fondamental aujourd’hui.
Après 15 ans de travail sur moi-même, de recherche, de développement personnel, je viens de comprendre quelle est la source du problème. Au fond mon développement cognitif profond a été perturbé par tous ces multiples traumatismes.
La base même de ma construction est fondé sur un mensonge et le manque d’amour sincère. La valeur de mon être a été bafoué.
Il est en effet difficile de construire une maison sans fondations solides.
Je pense que j’ai cherché depuis toutes ces années à compenser le pied manquant de mes fondations. Par la destruction.
Se détruire pour mieux se reconstruire.
Encaisser les traumatismes par dessus le premier, tenter d’y survivre, toujours sur la corde raide.
Mais aujourd’hui, je me sens libéré de ce carcan.
J’ai comme l’impression que j’ai réussi à détruire complètement cette vieille baraque et ces derniers temps j’étais à la rue à errer. A rejeter ce que je suis.
A présent et sans vraiment m’en rendre compte j’ai une base qui me plait pour construire dessus la personne que je veux être.
Je n’ai plus à laisser mes traumatismes parler ou décider ou encore avoir peur à ma place, le temps guéri les blessures, il est vrai que certaines prennent plus de temps que d’autres mais c’est fait.
Il me reste de toute cette merde, encore beaucoup de colère. Mais je sens cette colère saine qui serait plus un moteur qu’un frein.
Je suis comme un terrain vague ou la nature a repris ses droits.
J’ai fais le tour de moi-même, et aujourd’hui je connais mes forces et faiblesses.
Et il est temps pour moi d’aimer ce qui est en moi. Il est inutile de le fuir désormais ma constitution est telle que j’en ai effectivement plus rien à foutre de l’image.
Je n’ai plus envie de faire les choses par convention.
Aujourd’hui, ma vie dans sa globalité est faite par envie. Je me donne et prends ce qui me convient. Je n’ai besoin de rien à part, être et avoir ce qui est bon pour moi.
Que ça soit les relations, le travail, la famille.
En faisant un bilan rapide de ces 15 dernières années, j’en conclus que toutes mes décisions étaient régies par la vision biaisée des traumatismes.
Toutes mes décisions sauf celles qui m’ont amenées jusqu’à cet instant précis.
Aujourd’hui, depuis bien longtemps, je me sens à ma place, en sécurité, aimée, respectée, acceptée autant qu’une personne puisse le faire.
Je ne suis plus à la dérive, j’ai la sensation de m’ancrer. Bien sûr c’est aussi en partie grâce à lui et je sais également que sans sa présence les choses ne se seraient pas mise en place aussi rapidement. C’est comme un claquement de doigt. Je suis admirative de sa capacité à trouver les mots pour m’orienter vers celle que je dois être. Pas par image mais par vérité.
Lui seul a, à mon sens la capacité de voir dans les gens l’essence de ce qu’ils sont au fond. Et de ce fait le décalage plus ou moins existant entre l’image et l’image sous l’image.
D’habitude c’est moi qui suis de ce côté de la barrière.
C’est très complexe , depuis 2 ans je suis très perplexe vis à vis de cela.
Maintenant, je réalise, oui je réalise.
Et surtout je l’accepte (enfin).
C’est … quel mot employer… libérateur. C’est extraordinaire, une personne comme lui. Il est extraordinaire, et quoi qu’il advienne, il aura changé ma vie. Pour toujours.
12h47
Dans ce pen cet homme a semble t-il été très important dans cette prise de conscience mais c’est aussi la volonté et le désir d’avancer qui a permis ce résultat, non ?
Oui effectivement, sans ce désir profond de vouloir avancer, je ne suis pas sûre que cette prise de conscience aurait été possible