Quand est-ce que ça s’arrête ?

2 mins

”Quand est-ce que tout ça s’arrête, dis ?”
Je l’ai enfin compris…Je me suis levé ce matin, 
Et enveloppée du plus profond chagrin, 
Mon âme m’a soufflé d’en finir avec la vie. 

Chaque matin qui s’écoule me rapproche du cimetière, 
Chaque nuit s’écoule au compte-gouttes, et bientôt je ne serais que poussière.
Je n’ai plus l’envie de persister, plus l’envie de me battre contre le monde entier, 
Car je n’en vois plus le sens, et je n’en distinguerais bientôt plus la réalité. 

Les autres m’abandonneront tous car je le mérite, 
Et j’aurais la femme que je mérite, c’est-à-dire un body pilllow Astolfo.
C’est même pas une femme, je dois passer pour un vrai pitre, 
Ou un petit rigolo, voire pire, un immense gigolo. 

Chaque personne qui me parle me donne le tournis,
Tout m’irrite comme si je survivais pendant une guerre,
Le moindre petit danger est comme un gigantesque incendie,
Et chaque mois qui passe me ramène aux mêmes pensées que naguère,

Je cite: ”Pourquoi tu n’as pas fait ça ? Pourquoi tu l’as fait ?
Pourquoi croire que ça ira, quand tu connais la vérité ? 
Pourquoi vouloir continuer, alors que tu devrais tout abandonner ?”

Et qu’est-ce que je peux y faire, c’est comme ça, c’est la vie. 
Je n’ai plus besoin de rien, je vis une existence complète, 
Et peut-être bien que c’est pour ça que j’ai pas toute ma tête. 

Si je me bougeais pour être heureux, ne le serais-je pas ? 
Et si j’arrêtais d’être toujours extrême quand je plonge dans mes pensées, 
Alors que je suis pourtant certain que tout ça, un jour, ne sera plus aussi faux ou vrai ? 

Mais c’est plus simple de se laisser couler, 
C’est si confortable…
Plus besoin de sortir les couverts quand je mange à table, 
Plus besoin de réfléchir si je dois m’occuper, 
Plus besoin d’ailleurs de m’inquiéter
D’être productif, d’être masculin, d’être rationnel, j’ai mes jouets !
J’ai Twitter, Insta et Call of pour me relâcher !
Plus de tensions, plus d’anxiété, plus de phobie sociale, dis,
Au final, plutôt que de me laisser dépérir en Enfer, ne serais-je pas mieux dans ce paradis ?!

Que ma vie est belle quand je ne fais plus rien…pourvu que ça dure, pourvu que ça dure, et que rien ne s’arrête jamais. 

Le crépuscule illumine Novembre, le penseur taciturne.
Trois gens larmoient, une tombe sommaire devant eux se dresse, 
Dedans, un autre jeune homme est mort de faim et du stress, 
Encore un, dont l’âme a été aspirée dans l’ombre de cette combe nocturne. 
Pleurez-le, pleurez-les, mais ils ne vous entendent déjà plus.
Le Diable les a déjà aspiré, ces semblants funestes de reclus. 

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