Salut les gens.
J’ai une petite histoire, mais si ça vous intéresse pas, comme toujours, vous n’avez qu’à lire en diagonale et partir. Pour les autres…Faites ce que vous voulez, hein.
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—-Vous êtes encore là ? Bon. Vous êtes plus nombreux que prévus. J’allais me faire cuire des marshmallow dans mon coin secret. On y voit des étoiles comme on ne les voit jamais, et la nuit, il y fait frais comme nulle part ailleurs. Ca vous tente ? A votre visage, je vois que oui. Venez alors, suivez-moi !
Allons, là, près du feu, qu’on se réchauffe un peu les boyaux. C’est qu’il fait froid dans ce pays… Je me rappelle d’un jour où, à Bastia, il avait neigé au centre-ville. C’était féérique. Ma petite ville, là, au milieu de ces mille flocons flamboyants. Je vous jure, c’est le genre de choses qui donnent envie de rester vivant.
Quand j’ai commencé à venir ici, c’était vraiment sympathique. A chaque venue ici, j’avais les étoiles dans les yeux. J’écrivais, jusqu’à ce que mes doigts se raidissent, le coeur encore battant d’excitation.
Mon père me disait ”fais des choses utiles”, ma mère disait ”Paesanu, bouges-toi.”. Mon chat me regardait incrédule, et puis l’autre…Il savait même plus son nom, cet ahuri.
Wikipen, c’était devenu comme une seconde maison. Y’avait Timeho le voisin trop sympa, y’avait qu’un modo, le site était encore très…familial, j’ai envie de dire. Après, c’était plus pareil. J’ai eu des ennuis avec un certain camarade, répondant au doux surnom de Jupiter. Il m’a sorti un ”Puisque c’est comme ça, je vais te shadow ban du forum !”.
Puisque c’est comme ça, je me tire, mon pote. Et c’est pas qu’un phraseux verbiage, cette fois. MON. POTE.
Grâce à Jupiter, j’ai perdu ma maison. Et malgré que je fasse tout pour rester ici, je sentais que c’était plus pareil. Il y avait des embrouilles. Des trucs fumeux. Des espèces de règles avec des mots comme le r-word. Et j’ai senti que j’en avais plus pour longtemps. Surtout que j’avais plus la motivation des débuts.
Papa avait raison, c’est inutile de persister. C’est plus chez moi ici. Mes camarades d’armes sont partis, et les nouveaux ne veulent pas vraiment me connaître.
Le feu vous convient ? S’il faut rajouter des bûches, dites-le moi. N’hésitez pas à prendre une branche avec un marshmallow, ils sont tous chauds. Et arrêtez de rester aussi loin du feu ! Vous allez finir gelés, bon sang ! On est plus en été !
”Du coup, la suite ?”
Honnêtement, c’était compliqué. Souvent, le soir, mon coeur battait très fort, ma tête se brouillait: j’allais prendre une décision importante. J’en ai conclus que je voulais tourner une page. Pas entièrement, parce que c’est quand même sympa d’écrire ici. Mais des brouillons. Je ne publierai sans doute plus rien en public.
”Ouais, enfin ça nous fait rien, tu vas pas vraiment arrêter, quoi.”
Hm… Vous avez raison, je ne m’arrête pas. J’aime écrire, j’aime les mots, j’aime ma langue. J’ai encore plein de tests à faire. D’ajustements, aussi. Mais-
Eh, les marshmallow, c’est pas fait pour être gobé ! Vous savez combien ça coûte ? Huit euros, basta ! Vous les payez pas, vous, ça se voit !
Laissez-moi finir mon speech. On aura le loisir de se goinfrer et de déconner après.
”Peut-être ailleurs, alors ?”
Ah ça ! Je vais voir. Pas sous ce pseudo, en tout cas.
Enfin, avant qu’on fasse la fête autour d’une bonne Corona, laissez-moi vous dire merci. Merci de m’avoir lu. Merci de m’avoir soutenu. Merci pour les critiques constructives, et merci à Jupiter de m’avoir dégagé 6 mois (1er degré). Merci aux IA qui le remplaçeront un jour, et merci au fondateur d’avoir rénové le site. Merci aux nouveaux qui restent par ici. Merci de faire vivre le site. Merci pour les bons moments.
Chaque fois que j’écris, j’ai les mains tremblantes de plaisir, je suis tout excité, et j’ai adoré ressentir ça quand je testais des trucs ici. Et j’adorerais continuer à le ressentir, même si c’est ailleurs. Merci pour tout.
…
Bref, on les mange ces marshmallow ?