Je me suis rendu compte d’une chose en observant le monde et mon entourage. L’importance de notre rapport aux choses. Notre rapport aux évènements de la vie quels qu’ils soient. Certains ont j’ai l’impression une tendance à ne voir que le négatif. A ne ressentir que les mauvaises choses. Ils placent ainsi leurs malheurs au sommet de la pyramide de leur vie. Leur offrant donc un trône, une tribune pour qu’ils les dominent. Tels des excuses. Car oui ce que je peux voir et ce qui rend la chose triste c’est que souvent ces gens qui râlent, souffrent. Ils ne se sentent pas bien, ne sont pas en paix avec eux même. Et râlent donc comme pour expulser ce mal alors que finalement ça ne fait que l’entretenir.
Si on ne voit que les choses pas bien. Que la moitié du temps quand on parle, on relève le négatif. Alors le négatif est là.
Colère, fatigue, tristesse, haine, jalousie, peur, ces émotions, ces états nous mène ici.
Alors que si on commence à se poser, à faire un “grand éveil”, à réussir à avoir la force de mettre son ego de côté, de changer la visée de son fusil pour voir ailleurs, choisir d’autres combats, choisir le bien, la paix, la joie, le bonheur, alors ça ira beaucoup mieux. Arriver à voir les belles choses. Car ces mauvaises émotions au lieu d’être des fardeaux sont finalement des signaux là pour nous prévenir que quelque chose ne va pas.
Les évènements de la vie arrivent. Certains voient des opportunités, d’autres des problèmes. Certains râlent tout le temps des mêmes choses mais ne font jamais rien pour vraiment les changer en profondeur.
Parfois faut faire des choix, et je ne vois pas en quoi une vie à souffrir, à gaspiller ses énergies pour le malheur serait meilleure que celle d’avoir le courage de voir la beauté où personne ne la voit, de prendre les évènements comme des cadeaux de réfléxions, d’expériences et de prises de consciences.
Notre vie est limité et même si beaucoup se rendent compte de cela je dois avouer que pour ma part j’ai du mal. Mais je commence par contre à de plus en plus être en alerte, conscient de ce que j’aime et je n’aime pas, de ce que je ne veux pas et de ce que j’aimerais. Il y a des gens que ne supporte plus. J’ai besoin de nouvelles choses. De garder les bonnes. De virer les mauvaises. Les valeurs, les gens, les oppinions, les objectifs, les rêves, les volontés changent.
Certains vascillent vers les ténèbres se laissant corrompre par le poison de l’humanité, alors que d’autres luttent pour aller vers la lumière même si ce n’est pas le chemin le plus simple.
Demandez vous comment vous voyez le monde. Prennez une journée, une semaine un mois. Observer honnêtement ce qui vous plait et ce qui ne vous plait pas. Prennez vraiment conscience de tous les aspects de votre vie. Vos relations amoureuses, votre travail, vos passions, vos amis, votre famille, votre lieu de vie, votre image de vous même. Comment voyez vous tout ça. Du positif ? Du négatif ? Surement un peu des deux. Que pouvez vous faire pour rendre votre vie plus vivante au lieu de bêtement la subir ? Que pouvez vous laisser tomber ? Où pouvez lâcher prise ? En êtes vous seulement libre ? Si non, retrouvez votre liberté elle est importante. Et reconcentrez vous sur l’essentiel.
Il faut voir la beauté de la vie. L’air, le vent, le ciel, les rires, même dans les malheurs il peut y avoir une certaine beauté. De la poésie, du théâtre, du romanesque.
Tout dépend de notre rapport aux évènements. Si on arrive à contrôler cela, pour en faire ce que l’on veut, ça en devient presque comme un super pouvoir.
Sans jamais se voiler la face, bien entendu.