J’observe malheureusement trop souvent des gens rendre la vie difficilement supportable à leur entourage.
Que ce soit à travers un besoin de contrôle systématique des actions de l’autre, de la vie entière de l’autre, un contrôle toxique, une prison, une domination, des humiliations, du harcèlement, de la manipulation.
Faire en sorte que l’autre soit soumis, obéissant, qu’il ne sorte pas des lignes qu’on lui a tracé, qu’il ne pose pas trop de questions.
Si il commence à se rebeller les sanctions tombent, menaces, pressions, chantage, violence.
Le dominateur ne voudra pas lâcher sa proie aussi facilement.
Mais un jour trop c’est trop.
Trop de gens, de victimes tentent de garder le statut co ayant peur des conséquences de leur rébellion, mais lorsque la vie devient réellement insupportable, plus rien à foutre de se rebeller, ça suffit les conneries.
Nous avons tous droit au respect, tous droit à la dignité, tous droit de rêver, d’essayer, de se tromper, d’apprendre, d’avoir des opinions, le droit d’être libre, le droit au bonheur.
J’ai souvent défendu des gens qui subissaient cela, et les bourreaux ne peuvent pas me blairer.
La difficulté est que trop souvent les victimes restent dans leur cage, qu’elle soit dorée ou pas et risquent d’y retourner car l’emprise est forte, la peur est forte.
Ca me rappel les éléphants. Lorsqu’ils sont petits on accroche aux éléphants une corde suffisamment solide pour qu’ils ne puissant s’échapper. En grandissant bien sûr l’éléphant a largement la force pour s’enfuir mais il n’essaie même pas, la corde est toujours là, ancré dans son esprit. Il pense qu’elle est plus forte que lui ad vitam aeternam (pour toujours en latin).
Ici j’accuse plusieurs coupables qui fait que cette situation ne bouge pas.
En 1 les bourreaux eux mêmes, comment on en arrive là ? Comment on en arrive à être cruel, méchant, odieux, à ne pas se rendre compte qu’on fait énormément de mal autour de soit ou que ce n’est pas grave de faire du mal.
En 2 la société qui aide trop souvent de manière minable les victimes. Le devoir d’une société qui fonctionne est de protéger les personnes gentils de ceux qui leur font du mal.
En 3 les victimes elles mêmes qui doivent finir par se rebeller. Il faut arrêter d’attendre et se battre.
En 4 les amis, l’entourage, les voisins, ceux qui savent et qui ne font rien étant soit trop lâches pour agir soit trop bêtes pensant que “ce n’est pas leur problème”.
Je suis adepte de la théorie de l’effet papillon. Je pense qu’aider quelqu’un peut avoir un plus grand bénéfice que juste l’aide à un instant t. Cette aide lui permettra peut être de sauver sa vie et ainsi il pourra aider à son tour et ainsi de suite.
Alors que ne rien faire ou faire du mal peut transformer des personnes, les rendre mauvaises, ou les traumatiser, les détruire. Ainsi ces personnes risquent de faire autour d’elles du mal et les personnes qui le subiront risquent d’en faire aussi et ainsi de suite.
Donc aucune bonne action n’est à jeter.
Il est temps qu’une révolution héroïque prenne son courage à deux mains pour luter contre tous les gens qui font du mal.
Assez de baisser les yeux.
Assez de subir.
Il faut qu’un maximum de gens deviennent des héros et qu’ils permettent ainsi de créer un monde meilleur.
La police et l’armée se doit de protéger les gens, d’être bienveillantes avec les bonnes personnes et fortes face à ceux qui font le mal.
Il devrait y avoir au sommet de l’état, au gouvernement, chez nos députés, sénateurs etc les gens les plus vertueux, sages, bons, clairvoyants, courageux, bienveillants que nos pays possèdent. Est ce le cas en ce moment ? Pas sûr.
La protection de l’enfance devrait protéger les enfants mieux que ça.
L’éducation nationale devrait se souvenir que le but de l’école est d’apprendre, pas de passer le bac. Apprendre pour être cultivés, apprendre pour avoir de l’esprit critique, apprendre par plaisir, apprendre pour s’émerveiller, apprendre pour grandir, apprendre pour changer de condition, apprendre parce que c’est l’une des plus belles choses au monde. Pas pour fermer sa gueule, être soumis, bouffer du par coeur qu’on oubliera demain pour passer des diplômes. Apprendre pour former de vrais esprits.
La justice devrait avoir honte d’avoir parfois si facile à condamner les faibles et autant de mal à condamner les forts.
Pour la santé aucun médecin ne devrait se sentir tout puissant, oublier son serment d’Hippocrate, travailler seulement pour l’argent ou être agressif avec ses patients sans aucune raison.
Dans toutes ces professions il y a tellement de gens merveilleux n’en doutez pas. Je ne fais pas ici critique des institutions en tant que telle. Mais je me permets de soulever que dans ces institutions si importantes il y a beaucoup trop d’imbéciles, de gens cruels, méchants, qui pourrissent le travail des autres. Qui pourrissent la société.
Lorsque l’héroïsme sera l’idéologie dominante j’espère sincèrement que cela changera.
Il faut toujours faire de son mieux pour faire le bien.
Ce n’est pas le plus facile à faire. Mais c’est clairement ce qui est juste de faire.
Je pense sincèrement que de belles âmes peuvent changer le monde.
Et il est temps que la peur change de camp définitivement.