VIVRE- Chapitre 1

Un matin dans une petite ville paisible une voiture s’engage dans un virage et s’arrête devant une belle maisonnette. Une jeune fille de 15 ans et demi sort de cette automobile, le chauffeur la suit et lui tend deux bagages. Elle lui donne un billet et il repart. Elle se retrouve seule devant cette petite maison qu’elle n’avait vue qu’une fois dans son enfance. Elle se souvenait parfaitement de ses volets rose fuchsia, déjà petite elle les trouvait « flashi » et en désaccord totale avec le reste de la maison qui était dans les ton jaune pale. Elle n’était pas très haute, il n’y avait qu’un seul étage. A chaque fenêtre se trouvait des rideaux Fleury de mauvais goût. Elle souffla un bon coup, attrapa ses bagages et resserra ses mains sur les anses. Elle se redressa et avança vers la petite porte marronne. Elle prit le loquet des mains et frappa. Quelques minutes plus tard ce derrière s’ouvrit devant un homme qui visiblement venait de se lever. Il était petit, trapu, en débardeur et caleçon. Il tenait déjà une bière à la main et vue l’odeur n’avait pas pris de douche depuis un certain temps
….. : qui t’es ?
…. : Bonjour, je pense que tu dois être Bobby ?
Bobby : ouais et toi t’es qui ?
…… : Je suis Alyson, ta cousine
Bobby : hein hein ! Et qu’est-ce que tu fous là ?
Alyson : tu n’es pas au courant ? Tante Louise ne t’as pas prévenu ?
Bobby : ah si c’est toi l’orpheline c’est ça ?
Alyson serrant les dents : oui c’est ça ! Où est tante Louise ?
Bobby la relookant de la tête au pied : jsais pas et perso m’en fou ! Viens. Il se décala pour lui laisser la place d’entrer. Cette dernière hésita un instant mais prit son courage à deux mains et entra dans la petite maison sous le regard vicieux de son cousin.
Alyson : où est ce que je peux poser mes affaires ?
Bobby : m’en fiche tu les mets où tu veux ! Il la laissa seule dans l’entrée, Alyson ne savait pas trop quoi faire alors elle déposa ses bagages dans un coin et alla dans le salon où Bobby était vautrer sur ce qui fut anciennement un canapé.
Bobby : bon alors comme ça t’a plus de famille ?
Alyson : oui mais je ne souhaite pas en parler si ça ne te dérange pas
Bobby : oh ça va ! Tu n’es pas la première à qui ça arrive
Alyson : je le sais mais ça n’empêche rien aux faites que je n’ai pas envie d’en parler d’accord donc le sujet est clos si tu le veux bien
Bobby : super ! Une chieuse de plus
Alyson voulu reprendre la parole lorsqu’elle entendit la porte d’entrée s’ouvrir !
…. : Bobby chéri, vient aider maman stp!
Bobby : démerde toi t’es pas manchote ! Alyson le regarda et secoua la tête ! Quel crétin ! Elle se leva et alla rejoindre la personne qui se trouvait dans l’entrée
Alysson : Bonjour tante Louise
Louise : oh ma chérie tu es arrivée ? Je ne t’attendais pas de si bonne heure.
Alysson : Ils m’ont laissé sortir tôt donc me voilà
Louise : d’accord, bon…attend moi j’arrive
Alysson : je vais t’aider bobby n’a pas l’air tellement décider à le faire.
Louise : si tu veux.
Elle l’aida dans ses paquets, puis Louise lui montra sa chambre et Alysson s’installa tranquillement.
Plusieurs jours passèrent. Alysson s’adaptait peu à peu à la maison mais ce n’était pas évident surtout avec Bobby. Il était ignoble, vicieux et mal poli ! Il n’arrêtait pas d’essayer de la voir nue et les regards qu’il lui portait tout le temps en disait long. A chaque fois qu’ils se retrouvaient seuls tous les 2, il s’arrangeait tout le temps pour la bousculer de façon à la toucher. Elle avait souvent essayé d’en parler avec sa tante mais cette dernière lui disait que c’était pour plaisanter. Alyson avait du mal à trouver sa place mais elle n’avait pas le choix, sa tante était sa seule famille donc elle ne pouvait pas faire autrement alors elle s’adapta.
Plusieurs mois c’étaient maintenant écoulés et Alysson avait commencé les cours. Elle ne se sentait guère mieux là-bas, personne ne lui adressait la parole. Elle se rassurait en se disant que de toute façon elle était ici juste pour étudier mais plus les semaines passaient plus cela devenait compliqués surtout que les amis de Bobby commençaient à lui faire des ennuis, ils essayaient toujours de la coincé dans les couloirs pour lui dire et lui faire des choses obscènes. Elle se renfermait de plus en plus sur elle-même, ses notes qui d’habitude étaient excellente avaient totalement chutées. Louise avait été convoquée par le principal et à son retour Alysson eut le droit à un grand sermon.
Louise : ma chérie, le principal s’inquiète vraiment pour toi ! Dis-moi ce qui se passe ?
Alysson : je t’en ai déjà parlé mais tu ne m’écoute pas
Louise : de quoi veux-tu parler ?
Alysson : de Bobby et de ses amis, il me terrifie
Louise : qu’est-ce que tu racontes, c’est n’importe quoi Alysson mon Bobby ne ferait pas de mal à une mouche
Alysson : détrompe-toi !
Louise : très bien on va lui demande tout de suite ! Bobby mon cœur vient ici. Ce dernier arriva avec une bière dans la main comme toujours d’ailleurs !
Bobby : qu’est-ce que tu veux la vielle ?
Louise : est-ce qu’avec tes amis tu persécute Alysson à l’école ?
Bobby regarda Alysson avait un regard noir
Bobby : bien sûr que non ! Je n’en ai rien à faire de cette fille moi !
Louise : tu vois
Alysson : mais il ment ! Ils essaient tout le temps de me toucher !
Bobby : mais n’importe quoi ! Tu sais quoi maman je crois que c’est elle qui voudrait bien qu’on lui fasse ses choses-là !!! C’est une trainer tout le monde le dit au lycée
Alysson : quoi ? Mais ce n’est pas vrai
Bobby : tu parles, elle aguiche tous les mecs !!! Elle fait tout pour se faire sauter dans les toilettes
Alysson : tu es immonde ! Elle se leva et lui donna une gifle
Louise : mais tu es folle ma pauvre fille ! Je t’interdis de toucher mon fils ! Ça va mon bébé ? Alysson : mais tu entends ce qu’il me dit ? Et toi tu prends sa défense
Louise : Il n’a pas été méchant et de plus s’il dit ça, c’est que c’est vrai, mon bébé ne ment jamais
Alysson : je suis tombé dans une famille de malade
Louise : on n’est peut-être pas assez bien pour toi mais on est la seule famille qu’il te reste alors je te demande du respect tout le temps que tu resteras dans cette maison ! On a déjà été gentil de t’accueillir sinon tu aurais fini je ne sais où ! Alors maintenant tu t’excuse auprès de mon fils et tu te dépêche
Alysson : Il n’en est pas question
Louise : ah oui ?
Alysson : oui ! Louise : très bien ! Bobby appel papa ! Ce dernier s’exécuta
Quelques minutes après la porte d’entrée s’ouvrirent et un homme apparut
L’homme : qu’est ce qui se passe ?
Louise : ah Bob, cette jeune fille a besoin d’une bonne correction, elle a manqué de respect à notre fils !
Bob : ah ouais ? Et qu’est-ce qu’elle a fait ?
Louise : elle la giflé
Bob : en effet, une bonne correction s’impose. Alysson les regarda tous, elle commençait à prendre peur lorsque Bob s’approcha dangereusement d’elle. La dernière chose qu’elle vit c’est le poing de Bob arrivé face à son visage !