Quelques mois de plus c’était écoulé après cet incident et tout avait basculé depuis un fameux soir qui resterait gravé à jamais dans sa mémoire. Alysson n’était plus que l’ombre d’elle-même. Elle ne mangeait presque plus, passait son temps à pleurer et au lycée elle ne faisait plus rien non plus. Elle avait lié d’amitié avec une bande de personne qui pour oublier les tracas de leur quotidien se réfugiait dans différentes drogues. Alysson passait tout son temps à prendre des cachets pour oublier les douleurs qu’elle avait au plus profond d’elle-même mais ces drogues ayant un coût, donc elle se mit également à voler et à revendre tout ce qui lui tombait sous la main. Elle avait perdu énormément de poids, elle séchait de plus en plus les cours et le soir lorsqu’elle rentrait elle prenait des coups pour tout et pour rien ! Elle était devenue le jouet de cette famille qui avait promis aux services sociaux de prendre soin d’elle ! Louise qu’elle avait prise au départ pour une alliée n’était en vérité qu’une folle sadique et psychopathe qui ne voyait que par son enfant et son mari ! Lorsqu’ils avaient terminé de la frapper et de lui faire subir divers sévices, elle montait s’enfermer dans sa chambre, elle prenait la photo de sa famille et s’endormait en pleurant ! Plusieurs fois elle avait voulu en finir mais une promesse lui revenait sans cesse en tête, une promesse qu’elle avait fait à sa mère lorsque la sœur de cette dernière c’était donner la mort. Sa mère lui avait fait promettre de ne jamais faire la même chose, elle lui répétait sans cesse qu’à chaque problème il y avait une solution et qu’après la pluie il y avait toujours le beau temps ! Elle tenait bon comme ça, en se remémorant cette phrase ! Elle tint le coup encore plusieurs mois jusqu’au jour où le proviseur appela de nouveau Louise pour lui signifier qu’Alysson c’était battu et avait été conduite à l’hôpital ! Louise s’y rendit donc. Alysson était assis sur un lit, elle avait un pansement à l’arcade et ses vêtements étaient complètement tachés de sang
Louise : mais qu’est-ce que tu as encore fait ma puce ? Alysson la regarda mais ne répondit pas5
…. : Elle s’est battu
Louise : oui ça je ne le sais mais pourquoi ? Le policier qui venait de parler repris alors la parole
Le policier : a priori à cause d’un vol !
Louise : on t’a volé quelques choses mon cœur ?
Le policier : non visiblement c’est elle la voleuse !
Louise : ce n’est pas possible, ma nièce n’est pas une voleuse
Le policier : et bien je suis au regret de vous dire que si et de plus c’est une droguer notoire
Louise : n’importe quoi, ce n’est pas possible
Le policier : oh que si ! Louise : bon nous allons remédier à cela, on peut partir maintenant ?
Le policier : non je ne crois pas
Louise : comment ça ?
Le policier : elle est en garde à vu
Louise : mais pourquoi donc ? C’était une petite bagarre entre gamin
Le policier : si ce n’était que sa serait bien mais la personne avec qui elle s’est battue est entre la vie et la mort !
Louise : je vous demande pardon ?
Le policier : elle l’a presque tué donc elle est en garde à vue tant qu’on ne saura pas comment s’en sort la jeune fille !
Louise : mais qu’est ce qui t’a pris tu es complètement folle. Alysson la regarda mais ne répondit toujours pas, elle était elle-même en état de choc de ce qu’elle avait fait. Lorsqu’elle avait commencé à frapper elle avait vu le visage de toute ses personnes qui lui faisait du mal quotidiennement et elle n’avait pas réussi à s’arrêter ! C’était comme si elle n’avait plus conscience de ce qui était bien ou mal !
Louise : tu nous auras tout fais ce n’est pas possible ! Mais qu’est-ce que je vais faire de toi bon sang !
Le policier : De plus lorsqu’elle a passé des examens, on a remarqué de nombreuse marque sur son corp et comme elle ne daigne pas parler depuis qu’on la amener ici on voudrait savoir si vous saviez de quoi il s’agit ?
Louise : non je ne vois pas, elle a dut se les faire lorsqu’elle s’est battu
Le policier : non ce sont des marques plus anciennes
Louise : vous savez c’est une jeune fille perturber par la mort de sa famille lors d’un accident de voiture qui a eu lieu il y a un peu plus d’un an, paix à leurs âmes, donc je pense qu’elle se les ait infligés elle-même
Le policier : il aurait s’agit que de simple petit bleu, je veux bien mais les médecins pensent à un éventuel viol
Louise rigolant : un viol ? Mais n’importe quoi ! Elle ne sort pas en dehors de l’école !
Le policier : et bien pour en avoir la certitude nous avons besoin de votre consentement pour lui effectuer un prélèvement afin que l’on sache si elle a pu éventuellement être violé.
Louise : eh bien non !
Le policier : pourquoi ? Vous ne voulez pas savoir si votre nièce a subi un traumatisme ?
Louise : non puisque je sais que ce n’est pas le cas et que je n’ai pas d’argent à débourser pour ça !
Le policier : c’est pris en charge
Louise : je ne veux pas le savoir, vous ne ferez aucun prélèvement à ma nièce point !
Le policier : si je puis me permettre je ne comprends pas pourquoi vous refuser de faire ce test ?
Louise : je n’ai pas à vous donner de détail, je refuse point !
Le policier : auriez-vous des choses à cacher ?
Louise : non pas du tout ! Bon vous la gardez combien de temps ?
Le policier : pour le moment 48h et après on avisera selon l’état de la jeune fille
Louise : ok très bien. Bon je souhaite rester quelques instants avec ma nièce si ce n’est pas trop vous demander
Le policier : très bien ! Le policier sortit de la chambre laissant Alysson et Louise seules
Louise : tu as tout gagné toi ! Mais pourquoi bon sang tu t’es battu comme une chiffonnière ? Alysson la regarda mais ne daigna pas répondre
Louise : tu me soul avec ton silence ! Parle ! Alysson ne pipa pas un mot
Louise : très bien reste dans ton silence sa m’arrange de toute façon ! Tu as intérêt à te taire tu ne veux pas avoir de problème plus sévère, c’est clair ? Parce que je peux t’assurer que tu finiras très mal si mon bébé à des problèmes à cause de toi ! C’est bien compris ? Elle c’était rapprocher d’elle et la regarda méchamment. Alysson savait de quoi cette famille était capable, elle avala difficilement sa salive et fit un signe positif.
Louise : très bien, tu vois quand tu veux ! Si tu étais aussi coopératrice ça se passerait tellement mieux entre nous mais tu t’entête à résister donc on est obligé de te faire mal ! Enfin bon, je te laisse ma puce je dois retourner travailler ! A plus tard mon ange. Elle sortit de la chambre laissant Alysson désemparé ! Qu’avait elle fait pour en arriver là ? Elle ne comprenait pas pourquoi ses gens étaient si méchants avec elle ? Le policier entra de nouveau dans la chambre, il vit son regard apeuré qu’elle baissa automatique.
Le policier : est-ce que tu as envie de parler ? Alysson un geste négatif de la tête
Le policier : tu sais que tu ne pourras pas rester indéfiniment dans le silence et on pourrait peut-être t’aider si tu voulais nous dire les choses. Alysson le regarda mais ne daigna toujours pas répondre, elle préférait se murer dans le silence. Le policier voyait qu’elle n’allait pas bien mais il ne pouvait rien faire.
Quelques jours étaient passés, la jeune fille qu’elle avait agressée n’était plus en danger mais les parents de cette dernière avait porté plainte contre Alysson. Elle passait en jugement dans 15 jours et elle risquait gros. Alysson était rentré chez sa tante, le calme était revenu car Bobby avait obtenu une bourse de sport et avait quitté la maison. Louise et son mari ne lui faisait plus de mal et la laissait vivre tranquillement malgré les nombreuses corvées qu’elle était obligée de faire ! Alysson était ravie mais s’attendait à tout moment à des représailles car se calme ne pouvait que cacher quelque chose. Elle se trouvait dans sa chambre lorsqu’elle entendit frapper à la porte d’entrée. Louise étant là alla ouvrit. Elle entendit une voix d’homme, elle tendit l’oreille mais elle n’entendit rien de la conversation. L’homme repartit et le soir arriva rapidement.
Louise : Bon on a à parler
Alysson : de quoi ? Je n’ai rien fait je suis restée toute la journée dans ma chambre
Louise : peut-être mais le jour où tu t’es battu tu aurais mieux fait de faire la même chose maintenant nous sommes dans une situation difficile !
Alysson : je sais mais maintenant c’est fait on ne peut rien y faire
Louise : ouais enfin bref, tu vas devoir partir
Alysson : comment ça ? Mais pour aller où ?
Louise : En internat pour jeune délinquante et je peux t’assurer ma petite que tu vas filer droit, là-bas ils vont t’apprendre la discipline et tu n’auras le droit de revenir que quelques week end si tu es sage et que ton travail est bon bien sûr !
Alysson : pourquoi tu veux m’envoyer là-bas ?
Louise : je n’ai pas le choix, sa dépendrait que de moi tu resterais ici, tu es une bonne petite femme d’intérieur mais vue que tu n’en a fait qu’à ta tête et bien j’ai l’obligation de t’envoyer la bas si on ne veut pas payer une grosse sommes de dommages et intérêts à la famille de la pauvre fille que tu as sauvagement agressé !
Alysson : mais le jugement n’est que dans 2 jours
Louise : et bien leur avocat est venu nous proposer un arrangement, sois tu vas dans cet internat soit ils iront jusqu’à bout et comme tu es mineur c’est nous qui prendrons tous ! Donc le choix est vite réglé, tu pars !
Alysson : et en quoi consiste cet internat ?
Louise : ils te montreront la discipline et te préparerons à devenir une bonne femme de maison en conciliant travail et tâche ménagère pour enfin terminer par te marier avec un homme de leur choix.
Alysson : je te demande pardon ?
Louise : tu as très bien compris ! A la fin de ton séjour là-bas et quand ils te jugeront prête à devenir une femme digne de ce nom pour ton mari, ils te donneront à lui !
Alysson : Ils n’ont pas le droit de me forcer à me marier, ce n’est pas légal
Louise : oh que si, nous sommes tes tuteurs légaux jusqu’à tes 21 ans, nous décidons de ton sort et si on donne notre approbation, tu feras ce qu’ils te disent !
Alysson : mais je ne veux pas me marier avec une personne que je ne connais pas ! Ça ressemble plus à une secte qu’à un internat votre truc !
Louise : Appel sa comme tu veux ça ne changera rien aux faites que tu iras là-bas point !
Alysson : il n’en est pas question
Louise : Mais ma petite, tu n’as pas le choix ! A j’allais oublier une petite chose, tu auras également des cours scolaires et un travail qui bien sur sera rémunéré et cet argent tu nous le donneras ce qui va de sois
Alysson : vous êtes des malades vous savez ça !
Louis rigolant : c’est l’hôpital qui se fou de la charité, c’est toi qui a sauvagement agresser une jeune fille innocente au point la mettre entre la vie et la mort !
Alysson : je n’irai pas là-bas vous m’avez compris !
Louise avec un regard menaçant : oh que si tu iras si tu ne veux pas qu’on te fasse vivre un enfer ! Et tu feras exactement ce qu’ils te diront dans les moindres détails et sans rechigner ! Alysson la regarda à son tour mais ne répondit rien
Louise : Tiens la brochure, lis-la attentivement, il y a des règles à respecter la bas et tu dois les connaitre par cœur ! Alysson prit la brochure et la feuilleta
Alysson rigolant : il y a juste un petit problème, je ne vais pas pouvoir y entrer dans « ton internat »
Louise : ah ? Et pourquoi ça ?
Alysson : regarde ce qu’il y a d’écrit ici, on sait toutes les 2 que ça n’est plus le cas donc bye bye la secte
Louise : un mensonge ne te tuera pas !
Alysson : il n’en est pas question !
Louise : oh mais si ma jolie, je te rappel juste une petite chose, si tu n’y vas pas ou si quand tu seras là-bas tu te fais virer pour je ne sais qu’elle raison, lorsque tu reviendras ici Bobby et Bob s’occuperont de toi et je peux t’assurer qu’à côté l’enfer te paraitra le paradis ! Est-ce que je me suis bien fais comprendre ? Louise l’avait tellement regardé avec des yeux noir qu’Alysson eut du mal à avaler sa salive, elle savait de quoi cette famille de fou était capable ! Elle avait pu en faire l’expérience durant l’année et demi qu’elle avait passé ici.
Louise : maintenant mange et va au lit tu pars demain
Alysson : demain ?
Louise : oui demain à la première heure ! Alysson n’avait plus faim du tout alors elle monta directement dans sa chambre. Elle était allongée sur son lit et pensait. D’un sens elle était contente de partir de cette maison mais dans quel autre enfer allait-elle atterrir, la brochure qu’elle avait feuilletée était terrifiante ! De plus à l’idée qu’elle serait forcée de se marier avec un parfait inconnu la terrifiait ! D’un coup elle se redressa, elle repensa à une phrase que sa tante avait dite, « quand il la jugera prête à se marié » et si elle faisait en sorte de ne jamais être prête du moins jusqu’à ses 21 ans elle ne sera pas obligée de se marier vue que sa tante ne sera légalement plus sa tutrice, elle ne sera pas non plus obligée de revenir vivre ici ! Cette pensée lui mit du baume au cœur ! Elle avait trouvé la solution, maintenant restai à tenir 5 ans ! Il fallait qu’elle tienne ! Elle s’endormit comme à l’accoutumé avec la photo de ses parents poser sur elle. Ce fut les premiers rayons du soleil qui la réveilla. Elle se leva se prépara et commença à faire ses bagages. Une fois terminée elle descendit prendre son petit déjeuné. Louise était la et l’attendait. Devant elle il y avait une feuille de papier.
Alysson : Bonjour
Louise : Bonjour, signe-moi sa
Alysson : qu’est-ce que c’est ? Louise : c’est un contrat
Alysson : un contrat ?
Louise : oui un contrat !
Alysson : c’est quoi ce contrat ?
Louise : et bien dedans est stipuler que tu nous verseras l’intégralité du salaire que tu percevras tous les mois, que tu ne mentionneras rien concernant ce que tu sais et bien sûr que lorsque tu te mariera tu t’arrangera pour que ton futur mari qui, sera forcément fortuné, te verse un dédommagement tous les mois qui nous reviendra de droit bien évidement
Alysson : Mais ça ne va pas ! Je ne peux pas demander ça
Louise : hum !!!! Si puis ce que tu n’as pas le choix !
Alysson : Et si je refuse de signer ce torchon ?
Louise : et bien on te reprendra à la maison et ce sera avec Bobby que tu te marieras et je peux t’assurer que ce que tu as déjà vécu avec lui sera une partie de plaisir comparé à ce qu’il te fera vivre !
Alysson : tu ne pourras pas me forcer à faire sa
Louise : oh que si, je suis capable de tout tu le sais bien !
Alysson : De toute façon Louise rien de ce que vous pourrez me faire ne sera pire que ce que vous m’avez déjà fait subir
Louise : ah oui ? C’est ce que tu crois sa ma petite mais bon j’ai également une autre corde à mon arc, je ne voulais pas t’en parler mais vue que tu veux jouer ta maline et bien il y a une petite chose que tu ne sais pas
Alysson : et laquelle ?
Louise : Tu te souviens de Louane ?
Alysson : bien sûr que je m’en souviens qu’elle question, c’était ma demi-sœur
Louise : parfaitement c’est bien tu ne l’as pas oublié. Alysson la regarda en lui faisant comprendre qu’elle ne voyait pas pourquoi elle lui parlait de sa petite sœur défunte
Louise : je vois que tu ne comprends pas, et bien c’est simple, elle n’est pas morte.
Alysson la regardant avec des yeux étonnés : comment ça ? Si c’est une blague ce n’est vraiment pas drôle
Louise : ça n’est pas une blague regarde. Elle lui tendit une photo qu’elle s’empressa de regarder Il s’agissait bien de sa petite sœur
Alysson : pourquoi tu ne m’as rien dis ? Et pourquoi elle n’est pas avec moi ?
Louise : on a refusé de la prendre
Alysson : quoi ? Mais pour quelle raison ?
Louise : elle a survécu mais elle est handicapée
Alysson : pardon ?
Louise : oui elle a la colonne vertébrale qui a été touché donc elle ne peut plus marcher voilà pourquoi elle est en fauteuil roulant ! Alysson : Et alors ça n’explique pas pourquoi elle n’est pas venue ici avec moi
Louise : tu crois franchement que je me serai embarrassé d’un boulet en fauteuil, tu rêves ! Alysson : mais tu es immonde, tu n’avais pas le droit de faire sa et de ne rien me dire !
Louise : mais j’ai tous les droits ! De toute façon ça n’aurait rien changé
Alysson : si j’aurai été avec elle pour surmonter ça !
Louise : mais bien sur tu crois vraiment que je t’aurai laissé la voir ?
Alysson : pourquoi tu fais ça ? Qu’est-ce que je t’ai fait bon sang
Louise : toi rien c’est vrai mais malheureusement tu es la fille de ma saloppe de sœur qui elle m’a fait beaucoup de chose et comment elle a crevé avant que je me venge et bien quoi de mieux que d’exercer ma haine sur sa propre fille !
Alysson : tu es encore plus monstrueuse que je ne le pensais
Louise : et encore tu n’as pas vue jusqu’où je peux aller ! Enfin bref donc ta sœur est pour le moment sous tutelle dans un centre spécialisée où à priori elle se sent bien mais bien sur ce centre à un coût et j’avoue que ça commence à être difficile de payer !
Alysson : ma mère nous a laissé un héritage conséquent tu n’as qu’à l’utiliser Louise : oui effectivement mais vois-tu cet argent n’est plus là !
Alysson : comment ça ?
Louise : t’avoir à la maison coûte des frais !
Alysson : tu parles ! Je ne te demande jamais rien ! Dis plutôt que tu l’as dilapidé pour ton compte personnel
Louise : quoi ? Je ne ferai pas une chose pareille, je l’ai dilapidé pour ma merveilleuse famille
Alysson : tu n’avais pas le droit
Louise : oh mais si, je suis ta tutrice légale et cet argent il n’y a que moi qui peut y toucher ! Donc bref comme je disais sa deviens difficile de payer donc je pense la sortir de ce centre et puis bon la ramener à la maison
Alysson : je croyais que tu ne voulais pas t’encombrer d’un boulet ! Louise : oui mais avec toi qui va partir il me faudra une nouvelle personne pour m’aider et puis Bobby va bientôt rentrer et lui il faudra bien sur un nouveau jouet vu que tu ne seras plus là !
Alysson : je t’interdis de lui faire le moindre mal !
Louise : tu m’interdis ? Mais tu es qui pour m’interdire quoi que ce soit ? Personne !
Alysson c’était lever et faisait les cents pas dans la cuisine
Alysson : qu’est-ce que tu veux pour la laisser là-bas ?
Louise : tu signe ce contrat et tu t’arrange pour que chaque close soit respecter à la lettre
Alysson : et si une close n’est pas respecter ?
Louise : et bien ta sœur adorée rentrera chez tata Louise ! A toi de voir si tu es plus importante qu’elle
Alysson se remis sur sa chaise et prit le contrat que Louise lui tendait
Alysson : ok je veux bien le signer mais je mets juste une petite condition
Louise : dis toujours même si tu n’es pas en mesure de négocier
Alysson : je le sais mais je vais quand même donner ma vie pour ton confort personnel donc je pense que tu peux au moins m’accorder une petite chose
Louise : je t’écoute
Alysson : je respecterai totalement ses closes mais je demande juste qu’une partie de l’argent que je te verserai ira pour ma sœur, qu’elle restera dans ce centre et dans aucun autre ! Louise fit mine de réfléchir et après quelques minutes reprit la parole
Louise : très bien, ta sœur restera là-bas tant que tu rempliras tes fonctions et bien sûr dans le plus grand silence sinon tout est caduque et Bobby se fera un énorme plaisir de jouer avec elle !
Alysson : je ferai ce que tu me demande sois en sûr !
Louise : très bien alors signe maintenant ! Alysson prit le stylo d’une main tremblante et signa le document qui lui prenait sa vie ! Elle sortit ensuite de la cuisine sous le regard triomphant de sa tante et monta directement dans sa chambre. Là elle termina ses bagages et une fois fait elle s’allongea sur son lit, Louise lui avait donné la photo de sa sœur, enfin Alysson l’avait prise lorsque cette dernière ne la voyait pas. Elle regarda la photo, c’est vrai qu’elle avait l’air bien, elle avait un magnifique sourire. Elle avait survécu ! Elle se jura de tout faire pour lui apporter l’aide financière dont elle avait besoin et un jour de tout mettre en œuvre pour la récupérer et lui donner la plus belle vie qu’il soit ! Elle tiendrait bon pour elle ! Elle fut sortie de ses songes par le bruit de la sonnette d’entrée. Là elle entendit des voix rauque, des voix d’homme qu’elle ne connaissait pas ! Alysson se redressa, s’asseya et regarda sa porte de chambre
Alysson : allez c’est partie, ton destin t’attend ! Elle se leva, prit ses bagages et ouvrit sa porte de chambre. En bas de l’escalier se trouvait 4 hommes et tous la dévisagèrent.
Louise : descend !
Alysson ne daigna pas répondre. Elle referma la porte et descendit dignement, du moins elle essayait de paraitre digne mais au fond d’elle-même elle était terrifiée !
….. : Bonjour Alysson, je suis Stéphane, le directeur de l’internat. Alysson ne répondit pas
Stéphane : et bien ça commence bien ! Bon les gars prenez ses affaires, on y va.2 hommes prirent les bagages d’Alysson et le troisième attrapa le bras de cette dernière.
Stéphane : Bon comme convenu voici une petite compensation pour la perte occasionnée
Louise : Oh c’est très aimable
Stéphane : c’est le règlement ! Bon alors il reste juste 2 petites questions, elle est bien âgé de 17 ans ?
Louise : Oui tout à fait, elle fête aujourd’hui même ses 17 ans
Stéphane : magnifique cadeau que vous lui faite di donc
Louise : oh elle ne mérite que ça cette petite dévergondée !
Stéphane : ok et sinon elle est bien vierge ? C’est primordial comme vous le savez
Louise : oh oui oui bien sûr ! Une fille de son âge, voyons et en plus elle ne sort jamais
Stéphane : je l’espère pour vous car si on apprend le contraire de lourdes charges pèserons contre vous !
Louise : je vous assure qu’elle est bien vierge, n’est-ce pas Aly chérie ?Alysson la regarda avec un regard noir
Louise : Aly ma chérie répond voyons
L’homme qui lui tenait le bras pris la parole : Répond quand on te parle !Il resserra son étreinte et Alysson sentit une vive douleur lui remonter jusqu’à l’épaule
Alysson : vous me faîte mal !
L’homme : sa tombe bien c’est fait exprès !
Alysson : lâchez-moi, bande de malade !
Stéphane : heu ma petite je te conseillerai de parler un peu mieux, tu ne sais pas à qui tu as affaire
Alysson : je n’ai pas peur de vous
L’homme qui lui tenait le bras se mit juste à côté de son oreille : et bien tu devrais !
Alysson : c’est sa ouais !
Stéphane rigolant : c’est marrant elles sont toujours comme ça au début ! Hein James ?
James : ouais mais on arrive toujours à les mater !
Stéphane : effectivement, surtout qu’il va falloir qu’elle soit très gentille vu le mari qui l’attend !!!!
Alysson ne répondit pas mais son regard en disait long !
Stéphane : Bon allez c’est partie pour ta nouvelle vie ma chérie !
Louise : au revoir ma puce !!!!!!
Alysson : adieu ! James l’attira dehors et la fit monter dans une belle voiture noire aux vitres entièrement teinté. Il la mit au milieu entre 2 hommes et lui monta devant avec Stéphane. Les sièges étaient en cuir et elle sentait le neuf et le luxe ! Stéphane enclencha la clef, fit crisser les pneus et la voiture partie en trompe. Alysson comme à son habitude depuis l’accident agrippa le siège et regarda derrière et vit s’éloigné petit à petit la petite maison au volet fuchsia……. La fin d’un cauchemar mais certainement le début d’un enfer….
VIVRE – Chapitre 2
15 mins