Si l’air qu’inspirent nos poumons alimente le cœur. Qu’en est-il de ces instants au souffle coupé ? Quand les yeux s’accrochent à l’autre. De ces moments où les souffles se tarissent ? Quand les lèvres n’ont plus d’autres choix que de s’écarter pour mieux se retrouver. Est-ce que c’est l’âme qui paie, pour tous ces cœurs déchirés, pour tous ces baisers brûlants qui laissent à bout de souffle ?
Si, quand l’air vient à manquer et que le désir s’évanouit, nous perdons toute attache. Est-ce que se laisser de l’air, se laisser respirer, est la solution quand on voudrait retenir ? Quand le cœur a fini de s’accrocher à l’autre. Faut-il colmater l’espace entre nos peaux, où l’air pourrait se glisser, pour s’attacher au risque de s’étouffer ? Quand les écarts sont trop nombreux pour qu’ils puissent se retrouver. Qu’en est-il de leur cœur saccagé, déserté ?
Quand le temps ne fait qu’oublier les sentiments. Et que d’un murmure ils se soufflent de tout arrêter. Quand ils se sont appris à respirer. Et qu’ils s’en vont trouver un nouveau souffle aimant.
Très joli texte, et que de questions, , mais en sont-elles vraiment ???
Que vaut-il mieux, risquer d’aimer et risquer d’être dévasté ou transcendé de bonheur, ou bien ne rien tenter pour ne pas risquer d’être déçu ???
Tout dépend peut-être des regrets/remords auxquels on est prêt à se risquer.
Tout dépend peut-être de ce qu’on peut offrir et recevoir.
Tout dépend peut-être de l’amour/du désir d’aimer auquel on se laisse aller.
Merci pour ce commentaire qui m’a fait très plaisir !
? Écris d’autres textes et je tâcherai d’être à la hauteur. Lire des textes inspirants m’inspirent à mon tour ?