Cavalier vert T.1 – Kristen Britain

3 mins

En faisant du tri dans ma bibliothèque numérique, je suis tombée sur ce titre qui m’a fortement intriguée et j’ai cherché à en savoir plus sur ce que ça racontait. Je me suis donc mise en quête d’un résumé : Cavalier, quête, mission, magie, pacte… Il ne m’en a pas fallu plus pour avoir l’irrépressible envie de me plonger dans cet univers fantastique !

En moyenne, un livre de 500 pages me fait 4 jours. Il m’en a fallu 6 pour venir à bout de celui-ci. Ce n’était pas une mauvaise lecture, mais ce ne fut pas non plus le meilleur moment de ma vie. Je m’explique :

Le premier tome de cavalier vert est paru en 1998 aux Etats-Unis et en 2008 en France aux éditions Milady. La fantasy est un genre qui connaît des schéma et des scénario typiques. Le cavalier vert est l’une de ces saga là. On se retrouve sur un scénario bateau, d’une situation arrivée de manière assez aléatoire et qui mène le héro à la victoire après une série d’évènement qui finissent tous par se résoudre dans la joie et la bonne humeur.

J’exagère un peu, mais pas tant que ça. Pour que vous compreniez bien, je vais revenir à notre histoire.

Karigan G’ladheon, fille de négociant, est renvoyée de son école pour des raisons injustes. Elle se met en tête de s’enfuir afin d’arriver avant le message que son père doit recevoir de ladite école afin d’avoir une chance de s’expliquer. Sauf qu’en chemin, elle croise la route d’un messager tout de vert vêtu agonisant. Il lui fait jurer de délivrer le message que porte son canasson au roi, car il est de la plus haute importance. Elle accepte, et nous voilà plongés dans un récit initiatique. On doit comprendre comment fonctionne le monde, les règles des cavaliers verts, le royaume, la hiérarchie etc. Le récit se sépare en deux parties : dans la première on suit Karigan qui poursuit son voyage en essayant de rejoindre le château et la seconde se passe au château.

Karigan fait partie de ces héroïnes qui le deviennent bien trop facilement. On lui laisse beaucoup trop de place aux dépens des autres personnages qui manquent de développement.

Karigan a le cul bordé de nouilles et en plus c’est elle qui se récolte tous les honneurs. Elle dégouline de “badassitude” forcée et c’est dommage. Le scénario est bidon et l’espèce de romance qui s’installe à la fin, je n’en parle même pas (au secours !).

Ce roman avait tellement de potentiel et il a été gâché parce qu’il a fallu respecter un schéma tout tracé. C’est regrettable d’attribuer tout le mérite à Karigan alors qu’elle a constamment besoin d’aide pour parvenir à ses fins. Et heureusement qu’elle en a ! Elle s’évanouit assez souvent, et si elle n’avait pas eu d’aide, je ne suis pas persuadée qu’elle aurait survécu.

J’aime quand les femmes sont fortes, mais quand le trait “badass” est trop poussé, je n’adhère tout simplement pas.

Le manque d’une carte m’a également énormément gênée. Je pense que ce monde là aurait mérité quelques petites explications géographiques.Et je dois avouer que je me suis, par moment, profondément ennuyée lors du voyage de Karigan. Cela est expliqué en partie par le fait que j’avais énormément de mal à situer où elle pouvait se trouver.

Les “méchants” ont été négligs. J’aurais adoré voir la cruauté d’Immenez creusée, il aurait fait un bon personnage récurrent. Et le gros point noir va évidemment au chevalier gris. Quel dommage d’annoncer un si grand pouvoir pour être autant survolé.

Même si je n’énonce pas beaucoup de points positifs, il y en a : La relation que Karigan entretient avec Cheval est drôle et cela rythme aussi pas mal le récit.

Les personnages secondaires, telles que les sœurs Sorbier sont des personnages que j’aurais adoré voir développer car elles ont suscité mon intérêt sur les chapitre ou Karigan les rencontre.

J’ai également beaucoup apprécié le fait que les femmes puissent accéder à tous les rôles et même se placer assez haut dans la hiérarchie. J’ai aimé le capitaine Stèle, elle fait une excellente dirigeante des cavaliers verts.

Je suis sortie de ma lecture très frustrée de voir que les personnages n’avaient pas été poussés. Cette saga avait du potentiel mais elle s’est sabordée dès le premier tome. Et vu le nombre de saga de fantasy qui existent, je ne chercherai pas à aller plus loin pour celle-ci.

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