Chapitre 1 final

7 mins

    Les lueurs matinales éclairaient l’horizon. La température toujours aussi glaciale venait faire frissonner la dame au vêtement en lambeau. Elle se tenait droite, tête presque haute, au côté de son défenseur masquer. Ils arrivèrent vite au cœur du village. Tous si étaient réunis pour voir le procès. Un sinistre spectacle, ou la grande finale pouvait s’avérer mortel si l’actrice jouait mal son rôle.

    L’accuser fut vite place sur la croix, encercler par une foule qui lui crachait leur haine. Cyraxon se mit en devant Deramien. Les deux inquisiteurs en silence, gardèrent position un instant, puis l’Elf au sourire, gloussa.

– As-tu ton verdict ?

– Oui.

Ce fut sur un ton presque provocateur que Deramien répliqua.

– Que les cinq soi avec elle.

    D’un geste, le grand Elf, tournant sa fleur entre son index et son majeur ouvrit là le spectacle, au milieu d’une foule trop bruyante à son goût. Deramien beugla violemment.

– PAR LES CINQ, JE CONDAMNE CELUI QUI OSERAIT INTERROMPRE!

Silence total, L’inquisiteur reprit:

– Nous sommes ici, aujourd’hui, appel par notre responsabilité d’appliquer la justice des cinq. L’ordre protège ce village. Je regarde autour de moi, je ne vois que de pieux villageois suivent les dogmes des dieux. Cependant! Ici même! La mère a été blessée. Elle a sommé le frère de nous envoyer, et ses la justice du père que nous allons donner pour vous. Enfants des cinq.

    Ses a l’unisson que la foule cria ” OUI”. L’accuser sur sa croix regardait ce qui auparavant était ses amis. Un grand sentiment de solide s’empara d’elle. Être autant détesté par des personnes qui l’ont vue grandir et avec qui elle avait vécu. Comment pouvaient-ils être aussi méchant et elle, si impuissante. Deramien se tourna vers elle, fleur au nez.

– Vous, madame Mirat, veuve d’Atriaux Mirat. Vous êtes accusé d’avoir blessé la mère par vos actes.

    Elle eux comme reflex de regarder le grand et surarmer personnage a ses coté. Cyraxon passif devant toute cette mise en scène resta droit à regarder des humains qui ne savait que crier. Ses alors que Betiia Mirat prit elle-même la parole.

– Vous m’accusez de quoi au juste, inquisiteur. D’être veuve, j’aimais atriaux, il est mort en brave. Comment aurais-je pu lui mettre cette balle de chez moi ? Je l’ai pleuré beaucoup, tous comme vous tous. Vous m’accusez d’être sorcière. Je n’ai aucune magie. Je….

Deramien la coupa de son ton moqueur et théâtral.

– Ah, ma chère, vous devriez savoir que par la magie vous pouvez influer sur la chance. Combien de combats a-t-il mené et de combien est-il revenu. Il a tout de même reçu une décoration. Vous, Betiia vous avez joué sur sa chance. (Un ”OUAIS” fut scandé par la foule) vous avez trouvé bon de le tuer pour laisser libre cours à vos pulsions physiques malsaines. Vous êtes une femme horrible. Sorcière vous sied très bien comme titre.

La foule s’écria: ” Sorcière’’

    Elle jeta de nouveau un regard à Cyraxon avec l’espoir qu’il la défende. Il resta silencieux sur sa position. Elle n’eut qu’une seule option pour se sortir de ce mauvais pas.

– Maitre inquisiteur… s’il vous plaît.

Deramien approcha de la dame, toujours aussi moqueur.

– Oui?

– Vous avez enquêté?

– Oui.

– Vous avez interrogé ses gens qui me hu?

– oui

– Vous m’accusez d’avoir batifolé… s’il vous plaît, pouvez-vous me dire avec qui?

L’elfe fut bouche-ber, mais garda le sourire.

– Sachez que c’est moi qui pose les questions et que révéler ces réponses pourrait ruiner nombre de famille… vous ne trouvez pas

– Maitre inquisiteur ses que je ne sais pas avec qui j’ai commis de tels actes. (Elle se dressa et demanda à la foule) Messieurs, si vous avez couché avec moi veuillez-vous signaler, je vous en prie.

    Les trois acteurs de cette pièce furent le centre d’un silence absolu. Les gens se regardèrent, tous se questionnaient du regard. Elle avait réussi à mettre le doute chez ses accusateurs. Cyraxon passif resta silencieux, il se dit qu’elle se défendait très bien toute seule et que si les choses tournaient mal, il avait la preuve qui accompagnait son verdict.

Deramien approcha de Betiia et chuchota à son oreille.

– Sorcière croit tu règlement t’en sortir avec pareil argument.

La flamme de vivre de la veuve défia l’elfe par sa réponse:

– Je crois qu’il faut plus pour me condamner? Maitre.

    Deramien, jouant encore et toujours avec sa fleur, lui donna un léger coup de pétales bleuter sur le nez.

– Au que vous avez raison madame… terriblement raison. DEFENCEUR!

    Cyraxon prit position sur la scène et joua le rôle qu’on lui avait attribué. De sa forte voix, il clama.

– Je suis l’inquisiteur Cyraxon Asuria fils de maitre Tristose Asuria, envoyer par l’ordre et charger par les cinq de défendre madame Mirat.

    Deramien se mit au côté de son collègue pour déclencher l’acte deux de cette horrible pièce de théâtre.

– Alors Cyraxon, est-ce que vous avez quelle qu’on que moyen de corroborer les dire de l’accuser.

– Non.

La foule soupira un ” oh”. Deramien continua.

– Dans ce cas qu’avez-vous pour défendre cette veuve ?

– Rien

    Betiia fut stupéfaite, l’espoir qu’elle avait placé en cet homme fut sauvagement assassiné par lui-même. Deramien sachant la manie de son ami à ne pas aimer les longues allocutions demanda:

– Qu’avez-vous comme preuve de sa sorcellerie ?

– Une médaille militaire et un collier appartenant à un homme, jeté dans de chaudes flammes, un soldat de plomb, franc-tireur coucher sur une table et le drapeau de votre pays, froissé sous un fusil. Celui me suffit pour la déclare…

L’elfe, le regard étoilé de par le parler de son compère. L’expression de désespoir de la dame, la pauvre savait que son sort scellé par ce monstre au bec doré. Elle savait qu’il n’y avait plu d’issu pourquoi sans cacher, mais quitte à le laisser dire, elle décida de le crier.

– Bande de culs-terreux, fils de même sang, vile créature vous êtes des monstres… inquisiteurs j’accepte mon sort, mais je souhaite m’expier de mes péchés.

Cyraxon se tourna ver elle et lui dit froidement.

– Les cinq ont déjà décidé de votre sort, sorcière.

(La foule en délire ” TUER LA SORCIÈRE, elle est coupable, MONSTRE, crève sale pute, SOUFFRE DES MILLES CHÂTIMENT”.)

    La femme sur ça croit en peine croisa les yeux bleu diamant l’inquisiteur qui planta sa fleur au sol devant elle, rien n’est plus terrifiant que le sourire d’un homme qui donne la mort. Au milieu des Cries à la vision des deux envoyés divins la femme se débâta aux regards des nombreuses pousses que cette fleur généra autour d’elle. Tige aux épines acérer qui jais du sol rapidement. En panique elle supplia, pour ensuite médire.

– FEMME oui j’ai commis l’adultère, avec qui tourner vos regards ils sont tous passer dans mon lit… même dans le vôtre. Vos hommes ont eu plaisir de ma chaleur. HOMME, vous n’êtes que des pleutres vous (les tiges commencèrent à percer lentement sa peau) AHHHH… vous…. AHHHH…. Votre manque de courage a tué MON mari. (Les pouces pénétrèrent plus profondément) Vous êtes des AHHHH….AHHHHH….AHHHHHHH.

    Les tentatives de locution ne laissèrent place qu’à des Cries de souffrance. Tous regardaient la sorcière se faire transpercer par les bourgeons de Deramien. La dame saignait abondamment nombre de pouces avait atteint ses cotes. Une avait grandi jusqu’ à sa gorge. Cette dernière, au centre d’un crie de souffrance, perça la jugulaire pour y laisser écouler litre de sang sur le sol. Une fois betiia transpercer de part en part, ne se débattent plus, les jeunes bourgeons s’ouvrit pour décorer son corps de jolie fleur bleue.

    L’elfe fit un pas pour cueillir celle qui avait éclos dans la bouche de la coupable. Il en sentit le parfum, puis conclut la scène.

– Mes chères. L’ordre des inquisiteurs vous a sauvé. De par votre foi vous nous avez appelés. Nous déclarons le père satisfait. Votre amie a pris un chemin loin des lois des dieux. Pour son salut nos corbeaux prieront un jour et une nuit devant sa dépouille. Faites-en ce que vous voulez, quant à nous, nous allons nous retirer pour prier. Garder Foix, les cinq son-là pour vous. Ils sont créateurs de l’ordre et l’ordre est protecteur du monde libre.

Ses a ce moment que les villageois déplacer la main sur leur corps pour y dessiner une étoile.

– ” Nous croyons en vous cinq, protéger nos foyers, donner l’harmonie, je suis l’enfant. Part votre amour je sais que je suis protégé, nos yeux ver votre ciel tourner. Par ma Foix vous me donnez le courage de surmonter chaque difficulté.”

Deramien continua:

– ”Mère pardonne tas fille, Detiia. Elle s’est égarée et par notre jugement, c’est expié. Nul besoin, a tas porte, la rejeter.

    Le village était dans un silence complet, un instant qui leur permettait de se recueillir devant le corps de leur amie, encore animé de quelque tremblement, tenu par les tiges acérer des pouces fleuris.

    Les deux inquisiteurs se mirent à genoux devant leur œuvre, arme au sol. Ce fut d’une seul vois qu’ils récitèrent leur prière.

-Par la force du frère, j’ai rendu la justice du père, l’équilibre tenu par la mère. Que la vision harmonique de la sœur devienne réalité pour l’enfant. En vous les cinq je crois et si pour vous mon sang doit couler pour votre volonté, je le verserais volontiers. L’inquisiteur ne craint ni la nuit ni la terreur des horreurs de ce monde emplois au désordre. Par l’ordre je balance le bien et je détruis le mal. Iniquitame prostesis.

    Ce fut un instant presque magique pour ses villageois terrorisés par leur sorcière de voisine, de voir leur sauveur aussi pieux et digne de la confiance des dieux. Cyraxon fut le premier à se relever, vite suivi de Deramien. Il eut les applaudissements, puis les remerciements. Le moment se conclut par la dispersion de la foule laissant les inquisiteurs seuls avec leur corbeau déjà en prière.

L’elfe, fleur en main et sourire aux lèvres plongea le nez à intérieur des pétales bleu vif.

– À mon ami, ma joie d’être membre de l’ordre ne se fanera jamais. Voir telles horreurs périr sous ma foi me fait terriblement plaisir.

Cyraxon jeta un œil au cadavre fleuri et répondit:

– Certes mon frère, nous sommes les épées de nos dieux. L’ordre nous donne l’autorité de changer cet horrible monde et du travail, je crois qu’une vie ne suffirait pour enlever le merdier en place.

– À toi… toi un aller à Altrias te ferait grand bien. Tu en as assez fait ici, je crois. Demain un navire m’attend a Kramorine accompagne moi. Tristose sera heureux de voir son fils et de plus, il y a des chances que le temps passer chez les hommes est fait vieillir Nimera.

    Cyraxon prit un instant. Dix ans s’étaient écoulés depuis sa nomination au rang d’inquisiteur. Presque autant a erré sur les terres des hommes. Il eut multitude de possibilités de rejoindre les siens, mais la voix des cinq l’avait guidé sur d’autre chemin. Quelle chance de revoir les siens. Il eut tout de même un instant d’hésitation. Il regarda aux alentour. Il voulait être sûr que nul ne le remarquerait. Ses doigts griffus retirèrent doucement le masque de cuir qui le cachait. Deramien vit pour la première fois en dix années le visage de son frère d’armes. Un visage jeune et pourtant couvert par les épreuves du temps. De longs cheveux noirs attachés, de grands yeux d’un brun profondément foncé. Une fine moustache sou un nez pointu et une barbichette tailler en pointe qui démontrait une certaine discipline à prendre soin de ce que personne ne verrait. L’elfe fut ébahi de voir son, presque frère vieillir a ce point. Cyraxon une fois dépareiller de ses artifices n’eut qu’un seul mot:

– Je suis près… retournons à la maison. 

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