Photo originale de Mahé – Le Sidobre
Transportée, transcendée,
Je souffle et je soupire.
Une étrange sensation enveloppe mon corps,
Je vole, je nage, je flotte
Dans un nuage d’odeurs, de douceur et de charme.
Je rêve éveillée et pourtant, je somnole.
Je glisse langoureusement tel un ruisseau le long de berges
Chauffées par un soleil brûlant.
Je suis le cours de la rivière
Doucement ballottée de-ci de-là.
Et le flot calme subitement s’accélère,
Mon cœur palpite, sursaute,
Mes bras se cramponnent,
Mes jambes se tendent,
Mon corps tout entier est pris
D’une frénésie nerveuse.
Les vagues me submergent,
Des tourbillons m’emportent,
Je suis aspirée par ce tumulte assourdissant.
J’exulte, je crie, je pleure,
Transportée, transcendée,
Je souffle et je soupire.
Une étrange sensation envahie mon corps,
Je vibre, je trésaille, je plane
Dans un nuage d’odeurs, de douceur et de charme.
Mon corps s’est enflammé,
Il me brûle et pourtant je frisonne.
Je suis là et pourtant il me semble être ailleurs.
Les tourbillons se sont apaisés
Et le fleuve a retrouvé son cours
Quelques brefs soubresauts secouent encore mon corps.
Une étrange sensation chante en moi.
Je me sens lasse, presque épuisée
Mais délicieusement enivrée
Par ce nouveau parfum que je viens de goûter.
Ce parfum d’inédit a su me transporter,
Il m’a tourné la tête
Et a su m’envoûter.
Je suis là et pourtant il me semble être ailleurs.
Je souffle et je respire,
Le calme est revenu.
Un lac est apparu si tranquille et si beau.
Je flotte et je dérive.
Je me laisse transporter le long des berges chaudes
Dans un nuage d’odeurs, de douceur et de charme.
Je rêve éveillée et pourtant je somnole
Et bientôt je m’endors tendrement enlacée.
Un joli monde de sensations…
Nous sommes toujours heureux de voir les petits cœurs se multiplier grâce aux clics de souris amicales de quelques lecteurs restés parfois anonymes. Néanmoins un ou deux petits mots nous remplissent le cœur d’une joie partagée et la tête d’un bonheur intense et comme le dit un proverbe chinois : "Un bonheur aplanit cent malheurs".
Merci