Ce jour-là tout a changé…

Tu es toujours présent dans ma tête, dans mon corps.

Je te sens, je te vis au plus profond de moi.

La frénésie du son qu’évoquent tes paroles m’enivre de bonheur.

Elles immobilisent mon cœur ou lui fait battre la chamade.

Douce douleur, tu me prends, tu me fais languir, je vais presque mourir tant le silence est dur.

J’observe, je cherche, j’attends. Le moment est présent et pourtant !

Son odeur m’envahit, m’étreint, me tourne la tête et fait battre mon cœur.

Pourquoi est-ce si délicieusement bon et terriblement dur,

Cette impatience me déchire et m’inspire.

Je suis moi et une autre. Je me vois sans me reconnaître. Je suis là et pourtant si absente. J’exulte et je voudrais crier.

Je voudrais te dire, mes mots restent sans voix.

Et pourtant, ils sont là au fond de ma poitrine, tels un animal en cage qui hurle et qui fulmine, qui voudrait exprimer des sensations si intenses que des mots ne pourraient se suffire à eux-mêmes. Il me faudrait écrire des choses indescriptibles.

Ton odeur est partout mais tu n’es pas présent.

Elle m’entoure, me transporte là où voguent mes songes. Il me suffit d’un retour en arrière tel un flash back rapide en l’espace d’un instant mon regard s’évade, je ferme les yeux et je te sens aussi présent qu’à l’instant où ta peau a effleuré ma peau, où ton corps a glissé dans mon corps.

Je vis aujourd’hui un instant irréel, un moment ni passé, ni présent, un instant en suspend qui attend, qui grandit doucement.

Hier, aujourd’hui, demain, tout se mélange. Je vis si intensément ce que je ressens que je ne peux distinguer le réel de l’irréel.

Je vis au rythme de tes soupirs.

Je meurs bientôt. Mes désirs charnels m’arrachent à l’éternel. Je me languis d’un dernier sourire que j’attends depuis si longtemps, un souffle, un ultime sursaut.

C’est la fin. Mon corps s’étiole, je meurs, Adieu !!…

Ce jour-là tout a changé

Encore une fois…