Un très beau livre. A nouveau lié à la période de la seconde guerre 39/45 et plus précisément lors des rafles sur Bordeaux.
L’auteur Elisabeth Gille nous livre une histoire poignante celle d’une amitié entre 2 jeunes filles (Léa et Bénédicte) logées chez des religieuses dans un pensionnat bordelais pendant la Seconde guerre.
Elisabeth Gille, fille d’Irène Némirovsky (déportée), nous fait partager une histoire touchante qu’elle a peut-être puisée dans sa propre histoire.
Un paysage de cendres
d’Elisabeth Gille
Léa et Bénédicte ont cinq et sept ans lorsque les hasards de la guerre les jettent dans un même pensionnat bordelais. L’amitié qui les lie aussitôt «à la vie, à la mort» les aide à s’évader dans un monde enfantin de complicités et de rites, loin des violences adultes. Seule la conscience du danger les empêche de se confier un lourd secret : celui de leurs parents disparus.
A la Libération, tout s’éclaire pour l’une, tout s’obscurcit pour l’autre, que rien ne va détourner de sa quête de vérité. Dans le Paris des années cinquante, où les solutions semblent si simples, l’aînée se battra pour que l’avenir de son amie retrouve figure humaine. Mais quand on a détruit l’identité d’un enfant, saccagé sa conscience et dévasté son imaginaire, peut-il renaître de ses cendres ?