Triste est devenu mon cœur,
Heureux pourtant l’a été
Dans le passé ;
Mes yeux ne pleurent pas
Et pourtant devant eux
Un nuage a percé,
Il s’est mis à pleurer.
Dehors ses larmes perlent sur nos visages.
Sa peine nous attriste.
Hier son teint si clair, si joyeux,
Emplissait tous nos cœurs
D’un bonheur infini ;
Aujourd’hui son regard foncé
Ses yeux noirs, nous observent
Et si l’on met le nez dehors
Il se met en colère et nous mouille
Et nous souille si gentiment
Que je passerai la soirée à regarder
Tous ces gens si pressés, évitant
Les douces larmes d’un nuage en
Peine d’un temps qui a passé.