« Elle était d’une époustouflante beauté. Ses cheveux de jais encadraient sa peau pâle comme la lune. Ses yeux vous envoûtaient, tel un serpent vous hypnotise.
Elle respirait la pureté, la sagesse. Discrète, rare étaient ceux qui entendaient le son de sa voix.
Habillée tout de noir, dans le paysage morose de l’hiver, elle se fondait parfaitement. Morose, c’était son état d’esprit, celui de son âme. En cette saison des drames, où chaque jour lui rappelait la chance qu’elle n’avait pas eue, de goûter au sommeil profond. De ceux dont jamais on ne se réveille, qui nous soulage de ce poids qu’on appelle la vie. Ce cadeau empoisonné que la plupart des êtres humains sont heureux de donner à leurs enfants.
Enfant qui des années plus tard, se retrouvent anéanti par ce présent. »
15.01.22
M
C’est malheureusement le seul fardeau qu’on ne choisit pas…
La vie pourrait ne pas être un fardeau si elle nous souriait.
Je la préfère quand même au sommeil éternel, plus de soucis mais plus de conscience pour s’en réjouir.