La foule muette se presse, écrase tout sur son passage. Des gens indifférents se frôlent, se bousculent et se cognent.
Une fois passée, elle ne laisse rien si ce n’est le vide, ce néant rempli de silence et lourd de sens.
Tout ce que les gens n’ont pas osé dire, ce bric-à-brac de mots qui s’affale sur un bitume trop sale.
Plus rien, il ne reste plus rien, sauf peut-être la vie de quelques passants sans nom.
@Marie-France OCHSENBEIN « Plus rien, il ne reste plus rien, sauf peut-être la vie de quelques passants sans nom. »
Voilà, le genre de texte que j’affectionne tout particulièrement…
Merci Christian, je suis ravie que vous ayez particulièrement apprécié ce texte.