1. Lancez-vous dans un projet correspondant à votre expérience, votre formation, vos compétences
Faites le cas échéant un bilan de compétences auprès du FNE si vous êtes demandeur d’emploi. Cette démarche gratuite vous permettra de déterminer si vous devez suivre une formation complémentaire.
Si vous montez votre projet avec des associés, soyez attentifs dans vos choix. car créer une entreprise à plusieurs implique une vie en commun pour le meilleur et pour le pire.
2. Faites-vous aider
Recueillez avis et conseils de spécialistes. Ne restez pas isolé e FNE, si vous êtes demandeur d’emploi, le Centre d’information et de documentation des Affaires et de l’entreprise la chambre de commerce,, les Clubs de créateurs d’entreprises, sont là pour vous aider, orienter, accompagner.
3. Testez votre projet auprès de votre famille, de vos amis
Etudiez leurs réactions; ils vous feront certainement des remarques pleines de bon sens. Certains d’entre eux peuvent, le cas échéant, devenir actionnaire de votre société en souscrivant à son capital ; vous bénéficierez d’un appui financier bien souvent appréciable ainsi que d’un soutien moral; ils pourront bénéficier d’une réduction d’impôt.
4. Réalisez une étude de marché
Il ne s’ agit pas de réaliser une étude très fouillée, mais de vérifier que votre offre correspond bien à un besoin. Aller sur le terrain rencontrer ses futurs
concurrents, noter le taux de fréquentation du lieu où vous comptez vous installer, visiter les salons, rencontrer les syndicats professionnels, …. afin de confirmer les choix du produit ou du service envisagé et de la clientèle visée. Si vous avez besoin d’un appui extérieur pour la réalisation de cette étude, pensez à faire appel à des étudiants, qui pourront vous aider à moindre coût.
5. Démarrez en étant sûr d’avoir des clients.
Trouver des clients prend toujours plus de temps que prévu. L’idéal serait de démarrer avec des intentions de commande pour les premiers mois.
6. Prenez le temps de réaliser le volet financier de votre projet.
Un recensement des besoins et des capitaux nécessaires, un compte d’exploitation prévisionnel pour s’assurer que le projet est rentable et pour calculer le chiffre d’affaires à réaliser impérativement pour couvrir les charges, un plan de trésorerie pour évaluer les décaissements et les encaissements au cours des douze premiers mois d’activité. Bien souvent, cette étape est négligée, alors qu’elle permet de détecter les faiblesses du projet.
7. Soyez réaliste
Faites un plan de développement réaliste, crédible, pas trop optimiste. Ne tablez pas sur des ventes incertaines : on constate bien souvent un décalage entre les prévisions et les réalisations : le créateur ne réalise pas le chiffre d’affaires qu’il avait prévu pour la première et la deuxième année. Eviter les investissements superflus, bannir les frais fixes inutiles, … rendre variables le maximum de frais afin que les charges ne pèsent pas sur le compte de résultat: le créateur constate bien souvent qu’il a dépensé plus que ce qu’il avait initialement prévu. Dans ces conditions, le moindre retard, le moindre petit problème peuvent causer des dégâts mortels pour l’entreprise.
8. Attention au délais
N’oubliez pas que vos fournisseurs exigeront d’être payés tout de suite alors que vos clients demanderont un certain délai.
Prévoyez donc dans votre plan de développement un ” matelas” de sécurité suffisant (fonds de roulement de départ), qui vous permettra d’assurer ce décalage de trésorerie.
9. Préparer une marge de sécurité
N’oubliez pas que vous devrez faire face au paiement de charges sociales.
Prévoyez des délais dans le versement des aides dont vous bénéficiez. Augmentez donc le matelas de sécurité prévu au démarrage.
10. Ne confondez pas chiffre d’affaires et résultat.
Ne vendez pas à perte sous prétexte de décrocher un client.
Là, j’ai donné durant 26 ans. Patron d’une société — artisanale — d’installation de système de sécurité intrusion… Parti de ZÉRO, pas un client, rien. Porte à porte obligé, sans jamais avoir fait de commercial ni la moindre formation (je compensais avec la technique). Ça aura tenu près de trente ans dans un secteur d’activité assez pourri, ou les clients sont souvent pris pour des gogos. J’appelais ça de la vente sur papier glacé… De la poudre aux yeux… Sans parler des banques qui viennent encore plus polluer le marché de la sécurité…