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L’école du pommier d’or
Lorsque le soir tomba, des lanternes s’allumèrent un peu partout dans la clairière. Des petits groupes s’étaient formés dans l’herbe et on entendait des bribes de conversations s’élever dans la nuit calme, tel un rideau noir éclairée par des centaines de milliers d’étoiles. Vers minuit, la fatigue se fit ressentir et les conversations se calmèrent. Héloïse s’était endormie allongée dans l’herbe, Léa, Luna et Hugo ne disaient rien et contemplaient les étoiles. Petit à petit, le peuple repartit chez eux, et très vite, il ne resta plus beaucoup de personnes. Le roi vint les voir un peu plus tard :
– Mes enfants, vous pouvez partir. Il se fait tard.
– Et toi papa ? lui demanda Luna dans un bâillement.
– Moi, je reste jusqu’à ce que tout le monde soit parti.
Ils se levèrent lentement, Léa réveilla Héloïse et elles prirent le chemin du village. Luna et Hugo partirent vers le château. Ils marchèrent vite et sans un mot tant la fatigue était présente. Enfin, ils atteignirent les portes du château. Ils traversèrent le hall, se souhaitèrent « bonne nuit », puis se jetèrent chacun sur leurs lits et s’endormirent dans les secondes qui suivirent.
Le lendemain, Hugo fut réveillé par trois petits coups frappés à la porte de sa chambre, suivis de la voix de Luna s’élevant du couloir :
– Hugo, il faut te lever, c’est la rentrée aujourd’hui au cas où tu l’aurais oublié. Je t’attends à la salle à manger pour prendre le petit-déjeuner.
Hugo se retourna dans son lit en poussant un grognement.
– J’arrive, dit-il en s’asseyant les jambes ballantes.
Il s’habilla, puis sortit et rejoignit Luna qui était déjà assise à la table. Bruno s’affairait autour d’elle en déposant tout le contenu de leur déjeuner habituel. Hugo tira une chaise en face de Luna et s’installa.
– Tu as passé une bonne nuit ? lui demanda-t-elle.
– Mmoui, pas mal, répondit-il la bouche pleine d’un pain au chocolat.
Il avala et but une gorgée de jus d’orange.
– J’ai hâte d’être à l’école du Pommier d’Or ! ajouta-t-il.
– Oui moi aussi. D’ailleurs, dit-elle en regardant sa montre, il faudrait se dépêcher si on ne veut pas être en retard le premier jour, ce qui serait très mal vu, à mon avis.
Ils engloutirent le reste de leur déjeuner et filèrent dans leurs chambres respectives se laver et prendre leurs sacs remplis de livres de la bibliothèque. Puis quinze minutes plus tard, ils se retrouvèrent au pied du grand escalier. Le roi surgit d’une des portes située à droite, l’air heureux.
– Ah, ma fille, ma fille unique entre à l’école ! s’exclama-t-il en posant une main sur l’épaule de Luna. Comme je suis fière de toi ! Je suis sûr que tu vas briller, et que tu vas adorer apprendre toutes ces nouvelles choses !
– Merci papa.
– Bon, je vous laisse partir, il ne faudrait pas que vous soyez en retard pour votre premier jour. Bonne journée !
Il retourna dans une des ses pièces et ferma la porte.
Hugo et Luna traversèrent le hall et sortirent du château. Ils prirent le chemin du village des Luars, et bientôt une foule d’élèves marchèrent à leurs côtés, que ce soit des Trolls, des êtres de l’air, du feu, de l’eau et des glaces. Tous portait un énorme sac et parlaient d’un air anxieux, mais heureux. Léa les rejoignit en cours de route et Héloïse les attendait à l’entrée du village. Elle les cherchait des yeux et Luna lui fit signe. Elle se dirigea vers eux, un sourire aux lèvres, ralentit par l’énorme poids de son sac.
– Ah, je vous attendais !
Ils marchèrent côte à côte en entrant dans le village. Des parents disaient au revoir à leurs enfants sur le seuil de leur maisons ou bien les accompagnaient pour leur premier jour.
– Vous pensez qu’on sera dans la même classe ? demanda Héloïse au bout d’un moment.
– Il y a plusieurs classes ? s’étonna Hugo.
– Bien sûr, s’exclama Léa. Tu ne crois tout de même pas que tous ceux qui rentrent en première année vont dans une seule classe ! On serait beaucoup trop !
– Ah… mais alors, on ne sera peut-être pas dans la même classe! réalisa Hugo.
– Oui c’est possible, dit Héloïse. Ils séparent les élèves au hasard dans différentes classes, donc on ne sait jamais avec qui on va se retrouver !
– On ne peut pas faire des lettres pour demander d’être dans la classe d’une personne ? demanda Hugo qui ne voulait pas se retrouver seul dans une classe inconnue.
– Oui, c’est sûrement possible, répondit Luna. De toute façon ne t’inquiètes pas, je crois que mon père a demandé à la directrice que tu sois dans ma classe pour ne pas que tu te retrouves seul.
Ils arrivèrent enfin devant le plus grand bâtiment du village. L’école était faîtes en pierre comme le reste des maisons. Une foule compacte se pressait devant les grandes portes qui restaient clauses. Puis, après quelques minutes d’attente, elles s’ouvrirent en grand et une femme d’un âge assez mûr se tenait dans l’embrasure. Elle s’écarta pour laisser entrer les élèves dans une grande cour. Lorsque Hugo passa devant elle, il la vit plus nettement. Elle devait avoir la soixantaine, et avait des cheveux gris un peu bouclés, assez courts qui lui arrivaient au milieu du cou. Elle portait des lunettes noires, des boucles d’oreilles en or, une grosse bague sertie de diamants gravée de symboles complexes et avait mis une longue robe rouge. Un magnifique collier pendait à son cou et Hugo se dit qu’il devait être son objet magique puisqu’elle ne portait pas de bracelet et n’était sûrement pas de lignée royale puisque Luna ne lui en avait jamais parlé. Elle observait ses nouveaux élèves et ses yeux se posèrent un instant sur lui. Il détourna vivement la tête. Il ne voulait pas que la directrice pense qu’il l’observait.
La cour était immense. Elle était faîtes en pavé, il y avait des arbres et quelques bancs. Des professeurs se tenaient devant les élèves et chuchotaient entre eux. Dans le fond se trouvait l’immense bâtiment de l’école et une grande porte grise qui devait être l’entrée . Lorsque tout le monde se fut rassemblé dans la cour, la directrice vint se placer à côté de ses collègues, murmura quelque chose et sa voix s’amplifia, comme lorsque le roi s’était adressé au royaume pour la cérémonie d’Hugo.
– Mes chers élèves. Bienvenue à l’École du Pommier d’or. Je suis la directrice, Tarpeia Dolos. Ici, vous apprendrez beaucoup de choses, comme soigner les blessures, reconnaître des plantes ou encore contrôler vos pouvoirs avec vos objets magiques. Vous aurez les professeurs les plus compétents qui existent, pour faire de vous les meilleurs élèves. Vous passerez 3 années ici, vous vous ferez de nouveaux amis, vous apprendrez à cohabiter entre vous. Vous allez vivre une expérience inoubliable et lorsque vous partirez de l’école, vous aurez une multitude de portes qui s’ouvriront à vous. Mais je préfère vous prévenir, les élève qui n’ont pas envie de travailler et qui essayeront de perturber la classe seront punis par des retenues, des travaux d’intérêt généraux, et si ils continuent, ce sera un renvoie définitif.
Les élèves retinrent leur souffle.
– Mais si tout se passe bien, reprit-t-elle avec un sourire, personne ne sera renvoyé parce-que je sais que chacun d’entre vous a envie d’apprendre et de s’améliorer. Donnez le meilleur de vous-mêmes, c’est tout ce que nous attendons de vous. Et maintenant, ma collègue, le professeur Stéphanie Glyko va annoncer les classes.
L’assemblée se remit à parler et un brouhaha intense s’éleva et vint perturber le silence qui s’était installé.
– Waouh, quel discours! s’exclama Luna.
– Oui, ça c’était un accueil de rentrée ! ajouta Héloïse.
Le professeur se racla la gorge. C’était une belle jeune femme avec des cheveux blonds foncés mi-longs.
– Chers élèves, je vais annoncer les élèves qui constitueront la classe 1. Si je vous nomme, vous viendrez vous placez ici – elle désigna un emplacement de son doigt non loin d’elle – et partirez ensuite avec votre professeur principal dans votre classe. Je commence : William Igene !
Hugo croisa les doigts tandis qu’un être des glaces s’avançait, un peu tremblant.
– Léa Caeli !
Léa s’avança parmi la foule et leur lança :
– Au revoir !
Elle rejoignit les rangs de ses condisciples, l’air un peu nerveuse et leur adressa un sourire.
Le professeur continua son appel, puis passa à la classe 2. Léa disparut derrière la porte donnant sur le bâtiment avec ses camarades et un professeur qui les conduisait.
– Je vais maintenant annoncer ceux qui constituerons la classe 2.
Hugo n’entendit personne qu’il ne connaissait, et dû attendre la classe 6 pour que Luna soit appelée.
– Luna Murealte.
– Oh, c’est moi ! J’y vais ! dit-elle à Héloïse et Hugo.
– Il y a combien de classe dans cette école ? demanda Hugo à Héloïse en espérant que c’était la dernière et donc qu’il serait forcément dans la même classe que Luna.
– 8, répondit Héloïse avec sourire en comprenant ce à quoi il pensait.
Il fit la moue et attendit en croisant les doigts.
– Jiao Yuki !
Une être des glaces aux air asiatique s’avança.
– Héloïse Prodosia !
Héloïse eut un sourire à l’idée d’être dans la classe de Luna, mais elle parut un peu inquiète quand elle la rejoignit. Hugo croisait les doigts à s’en faire mal tandis que Mlle Glyko continuait sa liste.
– Hugo Dumas !
Hugo fut tellement soulagé qu’il se retint d’éclater de rire. Il rejoint Luna et Héloïse.
– Hugo ! C’est super ! s’exclama Luna. Mlle Glyko avait fini d’appeler la classe 6, et un professeur se dirigea vers eux. Il avait les cheveux bruns, courts, et les yeux bleus.
– Bonjour à tous, je suis Dimitri Rithesio, votre professeur principal. Je vous en direz plus dans un instant mais d’abord, rejoignons notre classe.
Il marcha d’un pas souple vers la porte grise, l’ouvrit, puis conduisit ses nouveaux élèves dans les couloirs de l’école. Ils passèrent plusieurs portes, montèrent divers escaliers, traversèrent différents couloirs avant d’arriver devant une porte blanche, qui portait l’inscription :
Première année
Classe 6
Il fouilla dans ses poches et en sortis un trousseau de clés bien fourni. Il prit une clé dorée un peu usé et la fit tourner dans la serrure. Les élèves entrèrent et s’installèrent à des tables tandis que le professeur se dirigeait vers son bureau, au fond de la classe. Luna, Hugo et Héloïse s’assirent côte à côte et attendirent impatiemment, les yeux rivés sur leur professeur. Il posa sa sacoche, puis s’assit à son bureau.
– D’abord, je voudrais vous souhaiter la bienvenue dans votre nouvelle école, qui deviendra plus qu’une école. Comme l’a dit Mme Dolos, la directrice, vous y ferez des rencontres que vous ne quitterez peut-être plus jamais, et vous apprendrez à contrôler vos pouvoirs, ce qui est très important. En sortant, vous serez d’excellents Luars, êtres ou Trolls et vous pourrez faire le métier que vous voudrez, si vous avez donné le meilleur de vous-mêmes.
Hugo se demanda quel métier on pouvait faire dans ce royaume. Sûrement pas conducteur de bus, ou policier. Il demanderait à Luna quand il en aurait le temps.
– Comme je vous l’ai déjà dit, je suis Mr Rithesio votre professeur principal pour toute votre scolarité. J’enseigne l’Histoire de Xénova. Je vais vous guider pendant toute cette année, vous aider à bien vous intégrer, à connaître l’école et vous pourrez venir me voir en cas de problèmes, quel qu’il soit. Je suis vraiment là pour vous aider. Avec les cours d’Histoire de Xénova ainsi que les cours avec le professeur principal, on va passer pas mal de temps ensemble, donc autant faire en sorte qu’il n’y ait pas de problème avec chacun d’entre vous. Comme vous l’apprendrez, c’est une école assez sévère, alors essayez de ne pas vous faire remarquer. Je n’ai pas envie que vous me fassiez honte auprès de mes collègues, ou même de l’école entière. Mais bon, je suis sûr qu’on va passer de très bonnes années ensembles ! Je vais vous parler des différentes matières, puis nous irons visiter l’école pour que vous vous familiarisez avec. Mais d’abord, y a-t-il des questions ?
Quelques mains se levèrent. Le professeur interrogea un garçon aux cheveux bruns, et aux yeux noirs. C’était apparemment un être du feu, car il portait des vêtements semblables aux personnes qu’Hugo avait vu sur le cratère lors de sa cérémonie, c’est-à-dire un haut et un pantalon rouge sang et orange feu, assez élastiques.
– Je voulais savoir comment ça allait se passer pour les cours sur les objets magiques, parce que dans la classe, nous avons – il jeta un rapide coup d’œil autour de lui – les trois objets existants. Ils ne fonctionnent pas de la même manière, si ?
– Très bonne question ! Comment vous appelez-vous ?
– Alev.
– Eh bien, Alev non effectivement les objets ne fonctionnent pas de la même manière. Vous aurez des cours différents, ceux qui possèdent des colliers ensembles, ceux qui ont des bracelets aussi, et ceux qui ont des bagues également, même si ils sont très peu nombreux. Nous avons d’ailleurs la chance d’avoir dans notre classe un de ces rares porteurs, la princesse Luna !
Toutes les têtes se tournèrent dans leur direction et les élèves se mirent à applaudir.
– D’autres questions ? Oui ? Comment vous appelez-vous ?
Il parlait à une élève rousse, aux yeux bleus qui semblait être une être de l’eau car elle portait une robe bleue océan et un bracelet orné d’un magnifique coquillage.
– Je m’appelle Moana et j’aimerais savoir si nous restons dans cette classe pendant toute la durée de notre scolarité ou si nous changeons chaque année ?
– Excellente question encore une fois ! Décidément, vous m’avez l’air d’être une bonne classe ! dit Mr Rithesio en souriant. Vous allez garder la même classe pendant toute votre scolarité, c’est pour cette raison qu’il vaut mieux ne pas avoir de problème entre vous et moi, mais surtout que vous allez devoir apprendre à cohabiter ensemble ! Parce-que vous n’allez bien sûr pas dormir à l’école tous les soirs, vous rentrerez chez vous, mais vous allez passer cinq jours par semaine ici et ensemble pendant longtemps, il faut donc que vous appreniez à vous connaître, et qu’il n’y ait pas de tensions au sein de la classe. Pas d’autres questions ?
Il balaya la classe d’un regard, mais aucune autre main ne se leva.
– Très bien, dans ce cas je vais vous parler des différentes matières que vous aurez cette année. Vous aurez bien sûr des cours sur l’histoire de Xénova avec moi-même, mais vous étudierez aussi l’étude des humains avec le professeur Stéphanie Glyko, ainsi que des cours sur les blessures magiques avec le professeur Epione Cedimene, des cours sur l’étude des plantes aux propriétés magiques enseignés par le professeur Daphnée Vard, des cours d’éducation physique avec le professeur Pierre Alcide et enfin des cours pour apprendre à maîtriser vos objets magiques, mais je ne sais pas qui vous fera ces cours étant donné qu’il y a plusieurs groupes, donc plusieurs professeurs. Pas de question ?
Voyant que personne ne semblaient en avoir, il se leva.
– Bien, je vous propose d’aller visiter le reste de l’école.
Il y eut un raclement de chaises et les élèves se mirent en rang dans le couloir.
– Chaque étage est réservé à une année, et a les murs d’une couleur différente, expliqua le professeur en se mettant à la tête du rang. Le votre est vert pâle, comme vous pouvez le constater.
Il marcha, suivi des élèves, et ils passèrent devant plusieurs portes.
– Toutes ces portes donnent sur des salles de classe de première année. Celle dans laquelle nous avons été tout à l’heure m’appartiens, mais vous changerez de salle en fonction de vos professeurs.
Ils traversèrent le couloir et le professeur s’engagea dans un autre couloir vert pâle à leur droite.
– Chaque étage a une bibliothèque avec des livres appropriés aux années, une cafétéria, et des toilettes. Ici se trouve la bibliothèque.
Il désignait une grande porte ouverte au fond du couloir dans lequel ils se trouvaient. Ils n’entrèrent pas, mais Hugo put apercevoir d’innombrables rangées d’étagères remplies de livres, beaucoup plus petites cependant que celles qui se trouvaient au château.
Ils repartirent dans le sens opposé, réempruntèrent le couloir principal et Mr Rithesio s’arrêta tout au fond, devant deux portes côte à côte.
– Voici les toilettes. Celui de gauche pour les filles, celui de droite pour les garçons. Et maintenant, je vais vous montrer la cafétéria.
Cette fois, ils bifurquèrent dans un couloir qui partait sur leur gauche et atterrirent presque tout de suite devant la porte battante de la cafétéria, qui ressemblait beaucoup aux portes battantes des cuisines du château.
– C’est ici que vous pourrez vous réunir entre les cours, pour parler ou manger quelque chose, et le midi, si vous voulez éviter la cohue de la cantine du rez-de-chaussée où toutes les années se rassemblent. Nous n’allons pas visiter les autres étages puisqu’ils ne vous concernent pas, mais sachez que vous pouvez aller y faire un tour si par exemple, vous donnez rendez-vous à une année supérieure à la bibliothèque ou la cafétéria de son étage. Maintenant, je vous amène dans la cour, sans doute l’endroit le plus important de cette école.
Ils repartirent encore une fois en rang, et descendirent quelques escaliers avant de se retrouver dans l’immense cour. Un murmure d’admiration s’éleva du rang. Il faut dire qu’Hugo n’avait jamais vu une cour aussi magnifique, et même si il s’y trouvait tout à l’heure, pendant le discours de Mme Dolos, il était trop préoccupé pour regarder autour de lui. On ne voyait pas vraiment le fond à cause d’épais d’arbres qui bordaient tous les côtés de la cour. Plusieurs bancs se trouvaient sous l’ombre de ceux-ci, ou un peu plus au milieu de la cour pour être à la portée du soleil. Au milieu se dressait une grande statue d’un homme en marbre, qui se trouvait être une fontaine car de l’eau sortait de la bouche légèrement entrouverte de l’homme pour retomber avec grâce dans le bassin prévu à cette effet. Il y avait quelques lampadaires éteints, sûrement prévu pour éclairer la cour lorsqu’il faisait trop sombre.
– Voici donc la cour, dit le professeur. Vous pourrez y venir entre deux cours, à l’heure des récréations, avant le début des cours ou pendant la pause déjeuner.
Il laissa un instant à ses élèves pour contempler la cour, puis reprit la parole :
– Si vous êtes perdus, que vous n’arrivez pas à trouver une salle de classe ou quoi que ce soit d’autres, il y a des plans un peu partout dans l’école pour vous repérer. Bien, je crois que c’est la fin de cette présentation. Je pense que cette classe a un très gros potentiel et je suis extrêmement heureux d’être votre professeur principal. On se retrouve demain pour commencer vraiment votre première année ! Vous pouvez y aller, dit-il avec un sourire en montrant les immenses portes qui s’ouvraient d’elles-mêmes.
Hugo, Luna et Héloïse s’avancèrent avec leurs camarades vers l’extérieur pendant que d’autres classes descendaient visiter la cour. Des parents attendaient leurs enfants, et ils les dépassèrent. Ils arrivaient à la sortie du village et Héloïse allait leur dire au revoir quand une main s’abattit sur l’épaule d’Hugo.
N’hésitez-pas à dire ce que vous en pensez ! 😉