J’ai vu cette âme tellement flétrie
Que petit à petit elle s’est fracturée
Puis s’est déchirée
Dans les excès de la vie.
Elle préférait voyager de nuit
Mangeait et dormait ici et là
Préférant l’anonymat;
Enchaînée à son ennui.
Elle était invisible les jours de pluie
Et de grand froid.
Elle trouva quelque par un toit
Et s’endormit.
Au premier jour de printemps
Elle osa pointer son nez
Pour admirer le soleil nouveau-né
Et tenta d’aller de l’avant.
Elle sentit la brise la caresser
Un vent de renouveau souffla
Et son coeur enchanta
L’espérance était née.
L’âme se réveillait lentement
Avec hésitation
Et précaution
Mais surement.
Sans un regard sur le passé
Elle laissa s’envoler la nuit
Avec derrière elle ses ennemis
Et commença son trajet.
Sans s’arrêter elle continua;
Poussée par cette confiance
Qu’après tant de souffrances
Un nouvel avenir était là.
Merci Paula Dg