Ces deux semaines d’attente
Égarent mes pensées
Vers des terres arides
Suspendues dans le temps.
Il fut un temps lointain
Où toutes ces terres étaient fertiles
Remplies de forêts et de fleurs fragiles
Dans un paysage de rêve ancien.
Je pense à toutes ces fleurs que j’ai coupées
Au cours de ma vie que j’ai mise dans
De jolis vases pour flatter ma vanité.
Je suis une de ces fleurs coupée
Sans couleur et sans parfum
Attendant la fin.
Un beau poème remplie de fraîcheur et teinté d’une douce mélancolie. J’aime !