L’ennui le fit cogiter souvent, l’apprentissage devint pour lui un véritable pensum, , les vilains mots et les vilaines pensées pullulèrent dans son coeur . Comme chaque samedi, Charles préféra faire une randonnée en forêt, il admira ces arbres qui eurent l’avantage d’offrir un spectacle de toute beauté à l’automne qui rompit avec la monotonie habituelle des forêts de sapins. Pendant ce temps-là, Charles bâilla sans cesse en pensant à son problème, il sembla apparemment inquiet et implacable, son impotence se lut dans sa démarche, son visage et surtout dans ses yeux. Son petit soliloque n’aboutit à aucun résultat, il continua à se promener sans but précis, ses yeux se sont humectés de larmes lorsqu’il aperçut son professeur Marc qui fut doté d’une grande gentillesse.
Charles décida de rejoindre son professeur, au cours de cette promenade, le jeune garçon fut tenace. Tout à coup, un fruit couvrit d’une enveloppe dure et remplit d’épine, sa texture fut typique et captiva évidemment l’attention de Charles, il voulut absolument le saisir. Il s’agenouilla tout en voulant le monder, Marc lui expliqua qu’il ne fut pas facile d’ôter le fruit de son enveloppe, il fallut être précautionneux, l’homme s’efforça de lui montrer encore que sa dégustation ressembla approximativement à la vie. Ces épines constituèrent un petit fossé pour que Charles puisse savourer ce fruit, il dut sacrifier son temps pour comprendre finalement comment il put le faire sortir de son enveloppe tout en prenant en considération les épines qui purent lui produire une sensation cinglante et en même temps s’il s’abstînt de le savourer, il n’arriva jamais à savoir sa saveur et cela s’appliqua davantage aux autres domaines de la vie, les phrases de Marc demeurèrent pertinentes et eurent ébloui le jeune garçon. Le professeur continua sa conversation en lui démontrant que l’homme eut besoin d’occupations et mêmes de celles qui impliquèrent une certaine contrainte pour pouvoir comprendre la vie et continuer à survivre selon ses principes et ses envies. Marc sembla despumer de son esprit cette vision ombrageuse en lui indiquant que les éléments qui constituèrent la vie sont tout-à-fait implexes entre elles et nous ne pûmes donc ignorer ses fonctions miraculeuses car il sut que l’Homme ne put prendre des bains de culture que s’il rechargera de sacré tous les jours et que le savoir put se transformer en une affirmation voire en une priorité selon chaque individu. Marc clotûra cette passade par la phrase suivante, l’être humain gagna la propriété qui fut la récompense de ses efforts, et que Dieu assigna à chaque créature une oeuvre utile et visible à laisser après sa mort.
