– 6h56 mn encore une nuit blanche, une soirée de plus depuis des mois que je ne dors que quelques heures, pour me réveiller au milieu de la nuit avec cette sensation de pression qui m’écrase la poitrine me privant d’oxygène.
Pourquoi? d’où me vient elle cette douleur à la poitrine, encore en sueur essayant de me convaincre qu’elle n’est pas réelle, que tout se passe dans ma tête et je dois juste me convaincre que tout va bien, et tout ira au mieux, encore un mensonge de plus, jusqu’ou peut on tenir ainsi?
Au final j’erre avec ce poids à la poitrine, sur la toile, sur les différents réseaux, Facebook, Instagram et j’en passe dans l’espoir de tomber sur une âme avec qui je partagerai ma peine, ou seulement tomber sur un poste de l’un de ces gourous du bien être qui te disent que tout ira pour le mieux. Soit forte, avance, le temps fixe tout. Bien sure, je suppose que personne n’a jamais su comprendre le sens de cette phrase au moment ou ce petite organe qui pompe le sang est meurtri , il en faut de l’eau sous les ponts pour assimiler le sens de cette phrase “Times fix all”.
On veut vivre la douleur jusqu’au bout, en espérant qu’il y est un bout, une fin dans laquelle tu en ressortiras pas intacte, pas la même, mais un autre toi fort et confiant à l’image d’une amazone qui reviens d’une batail d’où elle en sort vainqueur. C’est tellement beau de penser ainsi, on se sent revivre en ayant cette idée. Mais la question c’est de savoir à quel moment verrai je ce bout? la fin de ce tunnel d’émotion qui m’oppresse me maintenant éveiller pour d’autres nuits blanches.