Préface
REVALORISER LA POLITIQUE ET LE POUVOIR DU CITOYEN
D’une approche purement politique, par rapport à ce qui se fait dans les partis au Sénégal, le RMP s’identifie comme un mouvement progressiste et propose une nouvelle démarche sociale et politique pour se démarquer de la logique de parti avec de très beau texte et à la pratique politique sans consistance ou inadéquation: texte/pratique
Si la finalité du RMP consiste à un changement des conditions sociales au niveau local ou à l’échelle nationale, le mouvement s’engagera dans la conquête du pouvoir politique . Et, seule sa structuration comme organisation politique peut offrir aux citoyens un programme de synthèse des revendications progressistes intégré dans un projet de société englobant.et conduire les forces en ce sens. Ainsi, la transformation des revendications en résultats durables se fera avec les moyens du pouvoir une fois élu.
Avec la participation de Massène FALL Secrétaire Chargé de la vie politique du RMP
Vidéo Siggil Xaléyi Copyright 2020
RESSUSCITER L’ESPOIR
AVANT – PROPOS (1/2)
Cet ouvrage a été écrit pour faire émerger une nouvelle conscience africaine et permettre à mes compatriotes en particulier de reconsidérer le système de gouvernance démocratique au Sénégal de 1960 à nos jours.
Personnellement, j’ai toujours été dans les rangs du peuple et j’y resterai. La vie dans les partis patrimoines ne m’a jamais séduit de par les querelles d’intérêts personnels qui s’y développent pour une quelconque place au soleil près du leader. A cet égard, le Mouvement «RMP» qui est à ses premières foulées finit de m’inspirer confiance grâce à la démarche inclusive et collégiale adoptée en son sein par une communauté solidaire, responsable et engagée. Dés lors, J’ai l’intime conviction que les chapitres développés dans ces pages participeront à une introspection individuelle et collective des citoyennes et citoyens de tous bords.
On se rappelle de la fameuse pensée de l’artiste sénégalais Pacheco dans son illustre chanson au refrain providentiel des années 80. Le chanteur disait que le Sénégal connaîtra la prospérité «Naatangué » en l’an 2000. Loin d’être un présage mon devoir de participer prés du peuple sur le choix d’un probable visionnaire n’a cessé de m’interpeller. Puisque nous sommes toujours dans la séquence contextuelle de l’entendement du chanteur, il est permis de croire à la réalisation d’un tel rêve à la condition d’un changement de mentalités politiques des sénégalais porté par un homme potentiel d’éthique et de conviction.
Croire en nous même ou “Geum sunu bopp”
Nous nous disons toujours que le système devrait changer. Ce changement est possible si nous croyons en nous-mêmes et aux principes de gouvernance démocratique qu’insuffle le Mouvement «RMP». Il s’agit pour chaque Sénégalais de transiter en «pionnier» de la révolution qui permettra au peuple de retrouver sa souveraineté toute entière et ne plus être «victime» d’une gouvernance centrée autour des lobbies fermés du pouvoir. L’on gagnerait enfin la lutte contre les inégalités sociales et finalement la conduite démocratique des charges régaliennes.
La bonne gouvernance partira de l’équilibre entre les pouvoirs donc le rôle suprême des institutions qui incarnent la République doit concourir à la construction d’un Sénégal fort dressé sur des bases solides pour assurer le développement, la sauvegarde de la paix et la sécurité nationale.
Le Sénégal est une référence de stabilité politique en Afrique, continent où la boulimie du pouvoir est le plus souvent marquée de coups d’État ou de guerres post- électorales. En revanche, il eut accusé beaucoup de retard pour se mettre sur la voie de l’émergence, celle d’une économie compétitive, celle d’une justice indépendante. D’après une analyse des opinions recueillies à travers des enquêtes de proximité et un recueil de commentaires libres dans les différentes places publiques (marchés, ateliers, Grand-Place, gares etc . . .), les réclamations concluantes nous montrent clairement que le peuple est enfoncé dans la marginalisation, l’appauvrissement, l’asservissement et la survie par les régimes d’alors qui ont cantonné fort bien le Sénégal dans un système dépravé.