Editorial
A l’origine d’un système basé sur le beau discours, les belles promesses, le détournement des deniers publics et la transhumance politique, les parrains de la faillite ainsi que leurs barons toujours là et non las, continuent à entretenir le désespoir du peuple aux fins politiciennes.
Les vices d’un bilan
L’accaparement des moyens et des ressources de l’État par une poignée d’individus gagnés par le népotisme et le clanisme sur des millions de Sénégalais a fini de crypter l’intérêt général.
De l’indépendance politique à nos jours, bien qu’il ait des alternances, la mal gouvernance ne s’arrête pas de faire son chemin avec le non-respect des engagements politiques. Des générations sont sacrifiées dans l’autel des slogans surréalistes et erronés.
Les divers plans conçus au préalable pour booster l’économie n’offrent que de piètres résultats et nous confinent éternellement dans un cercle vicieux. Comme pour faire bouger un simulacre de classement réservé aux pays pauvres, le statut du pays garde le même esprit qui définit les pays sous-développés, les pays en voie de développement, les pays les moins avancés ou les pays émergents.
En ce vingt et unième siècle, les populations écœurées aspirent au développement durable or les déséquilibres socio – économiques maquillés par des analyses de taux de croissances fallacieuses persistent à travers un système dégradant. En plus d’une balance commerciale de plus en plus déficitaire, la détérioration des termes de l’échange extérieur font que les efforts pour le développement sont restés superficiels: les effets ne reflètent pas le vécu quotidien des Sénégalais. S’y ajoute que l’usurpation de l’argent du contribuable ne se trouve pas loin des scandales pétro-financiers récurrents, des cercles de malversations financières et de transactions nébuleuses enfouies soit dans les procédures de passation des marchés publics appelées marché gré à gré, soit dans les commandes publiques de l’État ou dans l’exécution des travaux publics et j’en passe.