Français, françaises.
Ou françaises, français,
Ou comme vous voulez.
Je ne veux pas froisser les abrutis masculinistes en sueur à la salle de sport ni les féministes fachisantes.
C’est l’air tiède et constipé, les narines pleines de poudre, que je vous adresse ces voeux :
Allez vous faire foutre !
Je ne vous aime pas.
Comme vous, je suis une merde infâme.
Je ne voulais pas arriver là, je me plaisais bien dans la spéculation compulsive, la demi-molle d’une affaire qui roule, l’excitation du gain, des courbes.
Ça ne s’invente pas, on est entre nous, entre salopes.
Puis on a pensé à moi dans un rôle de chef d’état.
Pourquoi pas après tout, j’ai fait théâtre en sixième, j’étais mauvais comme un cochon (la pauvre bête n’y est pour rien) et j’ai pensé que ça suffirait pour vous la mettre.
Finalement, j’ai réussi mon coup.
Grâce à vous, j’ai pu baiser la gueule de l’autre grognasse populiste.
Merci également pour ce très joli domicile secondaire, tout en sobriété.
Pourtant j’en ai chié, mon dieu.
Personne ne m’a épargné, c’est clair.
Je me suis pris en pleine poire les beaufs des ronds-points là ! ils m’ont étonné, c’est qu’il est robuste le smicard, on lui crève les yeux au flashball et il se relève enragé, comme un sanglier qu’on tamponne en départementale, à deux grammes.
Puis on eu ce truc, le virus du pangolin, puis de la chauve-souris, du sida fabriqué en laboratoire de mes couilles là, ça m’a fatigué ce truc.
On a vu ce genre de Panoramix, supporter de l’OM débarquer, ils nous a dit qu’on pouvait guérir avec de la chlorophylle, j’étais pas sur. D’autant plus que j’ai des bons potes dans les labos, je peux pas les vexer quoi, vous comprenez.
J’ai décidé donc de vous enfermer chez vous, pour votre bien, les gueux.
On vous laisse Netflix, Hanouna et la bière, ça c’est pour la culture. C’est important.
N’allez pas voir vos vieux au passage, laissez les crever cet hiver de solitude, ça nous remplira les poches, déjà trouées depuis longtemps.
Ne sortez pas après 20h, inconscients !
Alors, cette dernière idée, c’est rigolo, elle vient des nazis. J’adore les nazis, ils étaient beaux en Hugo Boss putain, ils me font bander ces allemands. Cette autorité virile… OUH.
Ça avait bien marché ce couvre feu en 1940, ça marchera encore non ?
Allez bien vous faire enculer, vous les gueux.
Je vous méprise d’une démesure… Vous n’imaginez pas.
Allez l’OM.