Là, derrière la fenêtre au verre froid,
Une bougie en fin de vie sur un bureau vernis,
Un chagrin naît du vice de l’esprit,
Une sentence si rance que son spectre se vit
Un soir de ronde lune sous un toit gris.
Une noirceur dense à n’en plus savoir,
Comme jamais l’océan n’aura de pouvoir.
C’est alors que derrière un nuage apparaît mon phare,
Déchirant de sa lumière les ténèbres dérisoires.
Une plume si lourde, si fière,
Echappée de quelques sorcières.
Une plume de chair, une plume rapière.
Une plume non pas frivole,
Mais une plume que l’on emporte.
Une plume qui non pas ne vole,
Mais une plume qui se déporte.
Une plume qui décide,
Une plume qui guide,
M’exhorte à peindre ses mots,
Traçant ses moindres maux.
En petite fille elle se personnifie,
M’entêtant de tous ces mots qu’elle sourie
Dans sa longue robe blanche,
Qui sous ni chagrin ni tempête ne flanche.
Aussi noire soit-elle,
Et même si elle nous meurtrit,
N’oublions pas que la nuit est belle
Et qu’il n’y a que pour ces rêves que l’on vit.
Bonsoir, il est un peu tard et je n’ai pas dû lire correctement votre poème. Mais je préfère vous transmettre un commentaire tout de suite plutôt que de lire sans rien écrire.
Je trouve que vous avez une belle écriture, très agréable. En lisant votre poème rapidement, comme ça, j’ai trouvé qu’il était peut-être un peu froid et manquait peut-être de cœur, de chair. Très beau comme un exercice de style. Bon courage dans votre quête!