Né à Moscou en 1925 d’une mère alcoolique et torturée, n’ayant par ailleurs jamais connu son père, un idéaliste taciturne retrouvé mort, pendu dans les WC de la gare de Volgograd, il a passé sa plus tendre enfance dans les bras froids d’une tante éloignée amnésique au milieu de la toundra à se geler les roupettes et les pieds en observant la parade amoureuse des phoques annelés dans l’eau glacée.
Adolescent, on le retrouve à l’université de Saint-Pétersbourg où il suit avec assiduité des études de bottier maroquinier. C’est la qu’il fait la connaissance d’une jeune anarchiste désabusée qui l’initiera très vite à la fabrication artisanale de bombes artisanales pliables façon Molotov et aux joies puériles d’une vie sexuelle trépidante et délurée.
De retour au Pays, d’un caractère affirmé, colérique et têtu comme un bœuf musqué, fort de la spécialité apprise et de l’expérience acquise auprès de Natacha la délurée, il gravira avec patiente uns à uns les échelons du parti communiste local jusqu’au jour triomphant ou il en prendra naturellement la tête (de nœud).
Tordu et inconstant, il n’aura alors de cesse d’affirmer son pouvoir et d’asseoir son autorité, n’hésitant pas à dégommer à tout va tout opposant à ses belles idées, jusqu’à devenir le chef suprême de toutes les républiques démocratique nauséeuses que compte les contrées froides et désertées de l’Asie ou personne n’envisage d’aller.
A tous justes quarante ans, c’est à Paris, en 1965, qu’il connut un réel succès international et put enfin s’asseoir à la table des grands.
Au cours d’une séance houleuse et arrosée proposée par le consortium des dictateurs en herbe déprimés et en total désaccord avec le fragile représentant des Etats unis d’Amérique, un certain Kennedy, il eu l’inspiration incroyable, le coup de génie de quitter sa godasse et de taper fermement sur la table des négociations, écrasant au passage une mouche qui vraisemblablement n’y était pour rien (mauvais moment, mauvais endroit).
Ce coup d’éclat retentissant lui permit dès lors d’être reconnu dans le monde entier comme le Président qui puait des pieds. Cela lui valut d’ailleurs le surnom bien connu et depuis jamais démenti de : Camembert Président.
Bonjour,
rigolo !!! juste" le président camembert " je pense à la pub et à la marque c’est voulu ?
Bien sur