J’ai si froid d’être seule, dans ces nuits noires et froides.
Qui voudrait être ma couverture pour entourer ma peau, mon cœur, mon âme, mes os de cette douceur rassurante ?
Quand mon cœur se sent nu et que je n’ai plus aucune force, car je suis trop affaiblie, épuisée de combattre, parfois je me dis que j’aurais besoin d’être sauvée par un amour qui est fort, comme un médicament que je prends.
Quand mon monde devient bruyant, quelqu’un pourrait-il le faire taire ?
Tout comme quand ma tête est martelée, quelqu’un pourrait-il éteindre tous ces bruits qui me scient en morceaux qui sont éparpillés aux quatre vents ?
Parfois je rêve de m’allonger, douloureusement, au côté de ce corps, mais restera-t-il seulement plus de quelques minutes ?
Quand je crie ce besoin de lui, voudrait-il seulement gentiment me calmer alors que je me défends et frappe car ma fierté le refuse ?
Quand mon cœur n’est pas pur, voudrait-il tuer cette maladie, ce mal, ces démons qui me rongent?
Même quand il n’existe pas de remède et qu’il est juste ce dont j’ai besoin.
Quand je perds la tête, quand je hurle après ces démons qui me torturent, voudrait-il me rappeler pourquoi j’ai combattu ces choses ?
Quand je me sens perdue, voudrait-il venir me retrouver et me ramener sur le bon chemin ?
Si j’ai besoin de toi maintenant, voudrais-tu gentiment me
calmer ?