Nous vivons tous avec quelque chose au fond de nous qui, sans le vouloir nous définit.
Un traumatisme, que l’on essaye d’ignorer. Une phobie, enfouie dans nos abysses.
Un deuil, qui divise notre âme. Un secret que l’on a honte de révéler.
Ou encore, des questions sans réponses qui nous torturent jour après jour.
Des douleurs qui nous transpercent, il en existe une multitude. Celles du cœur, de l’âme, ainsi que du corps, sont éprouvantes à endurer. Dans ces moments de pures douleurs, nous serrons les dents, attendant que ça passe, tout en laissant nos larmes repeindre notre visage en silence. Mais est-ce le cas, cessent-elles vraiment ?
Aucune certitude ne peut nous le démontrer! Alors, à ce moment-là on se résigne, pendant qu’elles 8se recroquevillent dans un coin de notre être, pour revenir nous tourmenter de plus belle, au moment où l’on s’y attend le moins. Dans tous ces méandres douloureux, nous pouvons affirmer qu’il existe des blessures qui ne sont que passagères, où il suffit de mettre sur le corps un pansement pour commencer à guérir. Pour ce qui est de notre cœur écorché, la seule échappatoire est de fuir la personne qui vous procure cette souffrance. Et pour notre âme meurtrie, amener de la lumière dans notre vie.
Mais les choses se compliquent lorsque l’on est notre propre douleur. Là, tout devient plus complexe, tortueux. Et sans que tu ne puisses faire quoi que ce soit, l’enfer envahit progressivement ton cœur, ton âme, chaque cellules de ton corps, jusqu’à ne plus pouvoir réfléchir avec raison.
Alors qu’est-ce qui est le moins traumatisant? Se dire qu’il faut :Souffrir pour vivre ou vivre avec sa souffrance