Petit, je souhaite que tu sois heureux, que tu trouves ta voie, là où tu es bien, au plus près de ton coeur, guidé par ton instinct.
Petit, je souhaite que ton ancre te permette d’être plus libre encore qu’avec ton baluchon.
Petit, être heureux n’a rien à voir avec l’autre, ce n’est qu’une belle illusion, lorsque tu te coupes de tes émotions. Quand quelqu’un te plaît tu ressens, les hormones créés l’alchimie, c’est si bon, les partager, c’est en faire double ration. Subterfuge pour camoufler ce fond d’enfant qui pleure.
Alors, petit, soi triste, crie, soi en rage, on ne te l’a peut-être jamais dit, tes larmes feront de toi l’homme que tu deviendras. Si tu veux, assied toi au fond et laisse toi t’effondrer en milliers de lucioles, soi en paix. Tu ne le sais pas encore, c’est à cet instant que tu nés. Ton premier pas, l’être éveillé sur toi…
Petit, prend tout ton courage, toutes tes forces et tes faiblesses, porte toi, prend ta main et va prendre ta part.
La chance ne t’a pas donné de droit, c’est pour cela que la vie t’a fait orphelin. Pour aller dans le monde, te dissoudre dans les autres, libre arbitre de tes choix. Aimer, souffrir, quitter, désabusé. Découvrir que le vrai voyage commence en toi.
A toi, qui va grandir sur lequel je n’écrirai plus.