Contrée occulte et bien peu salutaire,
Je ne chéris que de m’en détourner.
Ciel bleu parfois mais toujours vile terre,
Je ne veux jamais plus y séjourner.
Elle capture à chaque crépuscule
Avec ses appâts des plus insidieux.
Elle rend captif en sombre cellule
Avec son rideau qui bande mes yeux.
Elle glace avec ses tristes histoires
Et montre un passé des plus décadents.
Elle hante avec ses projections noires
Et trace un futur des moins abondants.
Une fois de plus, et pour longtemps encore,
Je crains son retour dans les troubles nuits.
Le soleil fond, loin est déjà l’aurore,
Quelqu’un se languit, je sens les ennuis…
Grâce à votre poème, j’ai appris de nouveaux mots. J’ai beaucoup aimé votre formulation ainsi que la subtilité de vos rimes