Retenir le vent
Glisse un je-ne-sais-quoi
La ritournelle
Et l’arbre a cent ans
Par habitude
Des confettis se perdent en chemin
Crayon de Saturne
Des vagues d’incises, des quoi !
Retenir l’eau de Sagesse
Caresser l’onde
Pluie de Fous
Débris d’Échos
Comme d’habitude
Les jours se promènent
Bal de fortune
Béni soit ta présence
Et dans mes reins
Un petit rien
L’ennui, le noir, le vide, à l’aube de l’épitaphe
Donne-moi la main
Valse sans lendemain
Dis-moi d’où je viens…
Dans ma prison d’or
Je m’évapore
Et sur nos lèvres
Renonce aux doutes
Des meurtrissures
Point de suture
Rejoue-moi ta mort
Inévitable naufrage
Mettre les voiles
Pierre philosophale
Les jours maudits semblent si longs
Comme les nuits qui griffent
Je suis tempête
Et je deviens Ambre
Par habitude
Deviens Toi
Béni soit mon refuge
Et des éclats d’âmes
Tous les
points de suture
du monde
se recousent
une à une . . .
Tous les
points de suture
du monde
se recousent
une à une . . .
Timeho Plouerzoc’h
19 septembre 2009
Bravo, que dire de plus, face au poète on se tait.