J’avouerai que je me suis amusé avec le titre. Il y a à la fois cette dégénérescence évoquée à laquelle le dictionnaire donne la définition, mais aussi cette possibilité de transformer quelque chose vaine en une chose exquise. Je dirai simplement que c’est une chose très importante au cours de laquelle nous volons un plaisir clandestin, sans relâche, pour enchanter notre esprit espiègle.
J’aborde ici des thématiques qu’autrefois j’ai assimilé, qui m’ont semblé inné et, par extension, le monde que l’on aperçoit, est très en retard sur mon temps. Je découvre avec stupéfaction des variétés difformes, saugrenues, parfois hilarantes parfois déroutantes, parfois baignées dans une inconditionnelle bêtise dont alimente l’esprit évasif de l’homme que nous sommes, de l’homme que nous deviendrons.
Certes. Nous voulons croire à des sortes de symboles pour se réfugier dans un univers commun, (sectaire, religieux ou autre) pour bâtir ensemble un Empire. Nous désirons fortement de côtoyer un peuple qui nous ressemble… la pensée qui diverge, cependant se mélange-elle dans les méandres. Nous prions ensemble pour des rêveries quel qu’elles soient, en passant outre les paroles inutiles devenues sacrées pour certains d’entre nous. Nous exprimons nous, sans pour autant hurler sauvagement sur autrui, pour défendre nos droits et notre savoir vivre tel que nous voulons bien croire et enseigner à notre semblable. Nous souhaitons protéger certains degrés de notre différence dans cette appartenance qui nous est livrée (connotation diverse pour déstabiliser l’esprit tel qu’il le vit à notre naissance ou, un semblant penchant pour l’amour du même sexe que soi) et divulguer un autre comportement envers ces peuples de société qui veulent asseoir un privilège assommant pour y accorder sa suprématie. Le regard d’autrui, la meurtrissure de l’esprit.
Sommes-nous bagarreurs, sommes-nous uniques ?
Voulons nous plus, voulons nous apaiser notre esprit ?
Je jure solennellement que les faits s’agglutinent ensemble au cours des siècles et des générations ébahis, étourdies sont ancrées bien tard en ce monde.
Je jure solennellement que les méfaits sont accomplis.
Owoui ouh es ou
Owoui ou es ouh
Owoui ou es ou
Owoui ou es ouh
T’es coma
T’es sex
T’es Styx
Test
Statique
T’es coma
T’es sex
T’es Styx
Test
Esthétique
T’es coma
T’es sex
T’es Styx
Test
Extatique
T’es coma
T’es sex
T’es Styx
Test
Esthétique
So sexy
Coma
Sexy
Trauma
Sexy
Trauma
Sexy
Coma
Ou es ouh
Ou wa ou
Ou es ou
Dégénération
Ou es ouh
Ou wa ou
Ou es ou
Ma génération
J’sais pas moi mais
Faut qu’ça bouge
J’sais pas moi mais
Faut qu’ça bouge
J’suis coma là
Faut qu’ça bouge
Faut qu’ça bouge
Faut qu’ça bouge
Faut qu’ça bouge
Ssexy
Trauma
Sexy
Coma
Sexy
Trauma
Sexy
Coma
Timeho Plouerzoc’h
6 juin 2009
J’adore le poème qui me rappelle un chanson des années 80.
L’introduction est super aussi.
Les singes ont évolué en reprenant les techniques de leurs ancêtres, tout en innovant, peut-on en dire autant?
J’ai bien aimé le poème à cause de sa cadence et de sa bousculade de phonèmes.
Le texte, placé au début, était difficile à saisir, sans doute à cause d’une carence de ponctuation. Y’a des virgules qui sont parties en balade, peut-être sont-elles allées accomplir des méfaits chez Harry Potter ?
A ceux d’en-bas :
Je vous prie de m’excuser pour la ponctuation partie en promenade. Et terminé de singer.
A vrai dire, le texte placé avant n’est ni une intro ni un début de piste, c’est simplement l’explication que je donnerai à ce poème un peu rythmique par ces "T" qui donne l’impression que l’on frappe quelque chose et le "S" qui ressemble au sifflement d’un serpent.
Il y a certaines choses qui ne me plaisent pas, comme chacun d’entre nous…
Comme précisé dans l’article à titre libre penseur, j’ai compris bien à l’avance, en ayant été enfant, certaines choses de la vie : par exemple le fait qu’on puisse aimer le même sexe que soi et qu’il y ait un mariage et une adoption car ça m’a semblé inné bien que nous soyons baignés dans la culture religieuse ou non ; le fait également que les femmes crient leur désarroi (violence conjugale, viols et harcèlements) ; que certains hommes et femmes veulent que leurs enfants leur ressemblent psychiquement ; que certain(e)s se laissent berner par d’autres pour le compte la plus bizarre qui soit ; que certains créent une ambiance post-apocalyptique en leur nom (et je ne parle pas non plus d’un certain dérèglement climatique ou d’un certain privilège que l’on se donne).
Ce texte est un condensé de ce que j’ai appris plus tard.
Maintenant je me dis que je m’en fiche ! ou pas.
Merci pour cette explication !
Ça m’a permis de tout relire. J’aime la trame de fond du texte écrit, on y sent une douce interrogation, un désir de cohérence. Mais c’est le ton global que j’aime, il y a quelque chose dans cette douceur relative qui envoûte. On est dans la peau d’un observateur qui se questionne.
C’est vraiment bien.
Pour ce qui est du poème, je l’ai relu avec le même plaisir que la première fois (peut être même encore plus !)
Ciao !