Le Petit Prince a dit :
Toutes mes compositions sont écrites naturellement.
Parfois ça fait tâche (brouillon) et je n’aime pas remanier un texte spontané car ça perd la valeur du sujet évoqué.
Quelle solitude
De bénir l’or de ma maison
Sans être au moins…
D’une Particule
Des giboulées de songes
Et des ciseaux d’or se perdent en chemin
Bénir mon Refuge
Et d’ignorer
Ce que les yeux mouillés ne peuvent plus voir
L’onde sourde
Obscure
Les clefs paumées, je peine à croire
Dessine-moi un mouton
De se dire que le ciel est sans imagination
Mais là dessine-moi un mouton
Destins fragiles et suspendre l’or du monde
Dessine-moi un mouton
De croire à l’enfant que nous étions
C’est ça dessine-moi un mouton
Apprivoiser l’absurdité du monde
Quelle solitude
Le vent, la ruse
S’accabler
À l’aube de l’épitaphe…
Et de se dire
J’ouïs
La morsure
Du temps n’est rien
Le songe se bulle
L’ennui, la chute
Valse
Le cycle infernal…
Et de bénir
Ta Présence
L’or du monde
Et le monde est à moi !
Il est à moi
Il est à moi
Il est à moi
Il est à moi
Il est à moi
Le Monde
Il est à moi
Le Monde
Il est à moi
Le Monde
Il est à moi
Le Monde
Le Monde
Le Monde
Timeho Plouerzoc’h
18 juillet 2010
"Croire à l’enfant que nous étions", que de chemin parcouru, cet enfant est perdu.