Loin, très loin du monde
Où les roses ne fleurissent jamais
J’ose parler de l’or
Fais de ce doux rêve
Un lieu abyssal
Les étoiles se confondent
Au gré du vent – l’Éternel
Se maquille à l’ombre
L’eau de cristal
Ô viens
L’onde n’est plus sage
Après tout – qu’importe !
Je saisis la menace
Nos amours mortes
Gardons l’innocence
Et nager dans l’indifférence
De nos jeux d’antan
… sanglants
N’aies plus d’amertume
Fais-moi confiance
Des flots immenses
Dignes silhouettes
A tous les « No way »
Que panse…
N’aies plus d’amertume
De belles promesses
Germent
Tu sais le ciel de l’automne
N’a plus bu le verbe aimer
Debout la fièvre m’imbibe
De nos rêves suspendus
Je bois l’exode de notre amour
Je t’ai vu grandir
Au vent que je devine
Nos lèvres éperdues
S’orne une noce
Clandestine
N’ouvre pas la porte
Tu saisis le piège
Des confidences sur nos corps
Croire à nos anathèmes
Je me fous des saisons
Viens que je t’emmène
Là où dorment les songes
Broder un M
Timeho Plouerzoc’h
23 novembre 2016
Je ne sais plus que dire pour louer ta poésie, milles bravos!