J’ai une passion dans la vie que je pratique de manière récurrente et régulière : la dépression. C’est pour ça que j’ai décidé de me spécialiser en psychiatrie. Je suis plutôt contente de mon choix, ça se passe hyper bien avec les patients, ça se passe tellement bien que quand j’ai croisé une de mes patientes dans la rue elle m’a fait un tcheck et m’a demandé si je n’avais pas un peu de cannabis à lui dépanner.
Ah ouais donc en plus d’avoir une tête de lesbienne non binaire j’ai aussi une tête de droguée, ça fait plaisir.
Enfin, à force de faire des dépressions tous les 3 mois je me suis résignée à aller voir un psychiatre moi aussi. Psychiatre qui a émis l’hypothèse que j’étais peut-être borderline.
Mais, moi je n’étais pas trop d’accord avec le diagnostic donc je me suis dit que j’allais sortir la liste des symptômes et que j’allais cocher ceux dans lesquels je me reconnaissais.
J’ai eu mon 1er 20/20.
Forcée de constater que ce connard avait raison, j’ai décidé de pratiquer le sport favori des patients : le déni !
Bien que le sujet ne prête pas à sourire, empreint d’humour et de dérision, ce petit texte est bien écrit !
Un texte fort où tu te dévoiles bcp et l’assumes. Avec bcp d’humour ce qui le rend encore plus sensible et touchant.
À lire ton texte, à te voir te décrire pratiquer le déni, à mon avis, ce n’est pas tout à fait cela pratiquer le déni.
Pourriez-vous nous nous dire, svp en quoi le déni aide dans la dépression?
@Sabine Kolagbe Ça n’aide en rien c’est seulement un texte humoristique
Ces trois textes sur l’univers médical sont tellement bien racontés @Justine vfdv qu’on dirait du vécu…