Je me plaît à imaginer nos retrouvailles. Je m’approcherais de toi, frôlerais ta joue du bout de mes doigts, sentirais chaque aspérité de ta barbe courte comme la première fois que je l’ai touchée. Tes yeux, si expressifs, me transperceraient de tes sentiments. Je ne résisterais pas longtemps au désir ardant d’approcher mes lèvres des tiennes, nos respirations se coupant la demie seconde avant que nos lèvres se retrouvent en un tendre baiser. Et tes lèvres, mon dieu, ces lèvres pleines de douceur. Nos corps collés l’un contre l’autre, ta main enserrant ma nuque en une étreinte douce mais assez forte, comme pour me dire de ne plus jamais partir.
Nous oterons alors nos vêtements, seule barrière nous empêchant d’être entièrement peau à peau, de nous unir physiquement comme deux moitié d’un même corps, d’une même âme, d’un même être. Tu me regarderais dans les yeux, lorsque ton corps, entrant dans le miens, provoquerait une vague d’émotion si forte qu’une larme coulerait sur ma joue. Larme que tu effaceras du plat de ton pouce avant de m’embrasser, m’ennivrant de ton amour.