Mary Jones
C’est mardi aujourd’hui,je voudrais me lever mais je ressens des terribles migraines…Depuis mon lit je jette un rapide coup d’oeil vers la fenêtre…il doit être 8 h00…je referme mes paupières…une grâce matinée n’a jamais fait de mal à personne me dis-je…
C’était sans compter sur Isabelle,qui en un battement de cils apparut dans ma chambre ,j’en fus presque effrayée.
-Debout mademoiselle,debout commenca-t-elle en voulant attraper ma couverture.
-Non Isa,laisse moi dormir, j’ai sommeil,de plus y a pas école aujourd’hui repondis-je en tordant la couverture de mon coté
-Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas école
que vous devez faire comme bon vous semble!en reprenant la couverture avec force.De plus, n’avez vous jamais entendu le proverbe la vie appartient à ceux qui se lèvent tôt ?combien de fois dois-je vous le répéter bla…bla…bla…bla…bla…bla…bla…
Je ne l’écoutais plus,désolé , en une minute elle pouvait debité une telle quantité de mots que ma leçon sur les parcs et les forêts n’aurait rien eu à envier.
Elle faisait souvent la conversation à ma mère,qui apparement avait tout son temps pour cela.Pratiquement tout y passait ,du dernier amant de la boulangère au comportement hautain de Mme de Lavery,notre plus proche voisine,tout était scrupuleusement éxaminé par cette “experte”en relations humaines.
Un peu fatigué de cette logorrhée,je lachais finalement ce que j’avais sur le cœur.
-“j’ai encore rêvé d’elle,Isa”dis-je fébrilement,les yeux embués de larmes.
Elle s’arrêta brusquement…on entendait plus une mouche volé….son visage se décomposait peu à peu…je sentait dans ses yeux un debordement de compassion ou de pitié…
Je me recroquevillait donc dans mon lit laissaint échappé quelques larmes.
-Oh ma puce commenca-t-elle d’une voix hésitante,je suis sincèrement désolée…une enfant de ton âge n’a pas à vivre ça,je suis tellement desolée (-en me carressant les cheveux)
j’avais les yeux fermés et mes larmes coulaient de plus belle.
-Tu ne devrais plus pensé à ça ma puce…c’est comment dire…le passé…
Tu as peut être souffert auparavant mais ne laisse pas ces demons revenir,je t’en supplie,beaucoup d’enfants reverraient d’être ne serait ce qu’une nuit à ta place…de plus Madame Rosa a toujours dit que c’est toi qui l’avait choisi,que vous vous êtes choisi ce jour là à l’hospice….Elle t’as toujours aimé Mary conclu-t-elle….
Voyant que j’avais plus ou moins compris,elle remit la couverture sur mon corps et sortit.
Je souffrais de cette situation,j’avais l’impression que j’allais tout simplement imploser d’un moment à l’autre…il fallait que je parle à quelqu’un…à qui donc?!…Cath?!…pourquoi pas?Elle et moi,sommes amis depuis lycée…c’est decidé j’irai ce soir la voir.
Entre temps,le ciel s’etait obsurci.il avait plu toute la journée.
Maman n’a pas voulu m’adresser la parole pendant le déjeuner.je me demande ce qui a bien pu se passer entre hier et ce matin.
C’est vers 17 heures qu’elle m’appelle dans sa chambre,je ne savais pas alors que Isa c’était permise de lui devoiler notre discussion de ce matin.Très vite,je me fais sermonner,sous l’effet de la trahison d’Isa,je claque la porte,je l’entends me dire de revenir,mais non j’en ai fini avec cette famille,je vais voir Cath,elle pourra m’heberger au moins pour cette nuit.
Les rues sont désertes et peu éclairés,je suis allée la voir déjà une fois,tout devrait bien se passait vu que j’ai le nom de la rue et le numero en tête.Normalement ,il devrait y avoir une épicerie juste à ma droite,à moins que…je ne me sois égaré,au mon Dieu, quelle idiote je fais,que faire?? je suis au bord des larmes.je décide finalement de prendre mon courage à deux mains et de rentrer à la maison.je retourne donc sur mes pas quand soudain, j’aperçois un groupe de jeune sûrement des voyous me dit-je,que faire?rebrousser chemin?pas moyen ,c’est la voie pour sortir de ce quartier,je decide donc encore une fois d’affronter mon destin,pourvu qu’il ne me touche pas repete-je en Cœur, je marche donc vers ces hommes,quand soudain…un violent mal de crâne me traverse la tête,très vite je fais fi de celà,je continue ma marche,me rapprochant à grand pas de mes probables agresseurs ,qui commencent à me remarquer…trois segonde après mon mal de tête revient…cette fois ci encore plus fort… plus intense que le premier…mes yeux roulent alors…je n’arrive plus à me controler…je me sens tombé violemment…je crois que je suis en train de…partir …
à suivre