Chapitre 5 : Passés tumultueux

11 mins

Le journal de Sofia.

Ariane a grandit dans une famille qui ont leur propre mœurs. Ils ne sont pas forcément religieux, ils ont des valeurs comme elle me dit. Ils ont tendance à lui dire que le paraître est important parce qu’on vit avec les gens. On doit savoir s’adapter aux autres mais surtout ne pas nous montrer sur notre vrai jour. Ariane a constamment ce sourire collé au visage, je ne sais jamais démêler le vrai du faux. Elle me dit souvent la famille c’est la base, ce sont tes racines, et si tu ne sais pas d’où tu viens tu ne sais pas où tu vas. Ses parents sont persuadés de lui avoir inculquer le plus important dans la vie, en lui répétant sans cesse que l’image qu’elle donne aux autres en dit long sur elle. Le mot d’ordre est loyauté pour Ariane, alors tourner le dos à sa famille serait une traîtrise. 

À ces années d’adolescence, elle s’est complu à se révolter envers le corps enseignant. Elle s’est amusé à sécher les cours et à se moquer des institutions. Bien sûr, dans son entourage personne n’est au courant car à force d’avoir été éduqué dans l’apparence, elle a su s’en servir pour savoir se cacher. Quand sa mère lui a dit qu’une femme doit rester digne, et pudique pour ne pas attirer l’attention pour trouver un mari, Ariane s’est déguisée pour lui plaire et a pris un malin plaisir d’être un garçon manqué à l’école. La facette qu’on ne voit pas ne peut pas leur faire de mal, se dit-elle. Cigarette à la main et regard froid, elle a eu l’impression de contrôler sa vie en dehors de son cocon. Apprécier par certains et détester par d’autres, au collège, Ariane a eu la sensation d’écraser les traditions de sa famille et cela la satisfait. En repensant à son enfance, Ariane se dit que l’apparence l’a détruite parce que quand cet homme a osé lui enlever son innocence, pour ses parents l’aspect extérieur était plus important. Ça reste dans la famille pour ne rien ébruiter, que dirons les gens s’ils apprenaient qu’un homme de confiance rentrait chez eux et abusait de leur petite fille de 7 ans.

Tout cela n’est qu’une épreuve à surmonter, car dans la famille d’Ariane, les femmes se sont tut, on leur a appris ainsi à vivre et c’est le poids de chacune d’entre elles qui est passé par là. Ariane ne peut pas être l’exception qui confirme la règle en allant porter plainte des années plus tard. Et puis, cet homme n’est plus là alors pourquoi en faire tout un plat ? C’est pas comme si Ariane a été défloré, on l’a juste touché, là où il ne faut pas. Le silence à ce sujet lui a fait du mal mais surtout, elle a vu sa mère la dévisager tel une traînée. Pendant des années, elle a pensé que c’est de sa faute, peut-être a-t-elle provoqué, ce jeune homme de vingt ans son aîné, car oui, à sept ans, Ariane se devait de fermer sa gueule au lieu de s’imposer en parlant trop. Une vrai pipelette qui n’a pas osé parler de ce qui s’était passé dans sa chambre, pendant tout ce temps. Mais qui l’aurait cru ? Elle qui adore s’inventer des histoires.

Elle a quand même écrit ce passage dans son carnet secret en oubliant que son frère pouvait tombé dessus. Inconsciemment, elle se doutait qu’il allait lire, c’était la seule façon pour elle de s’exprimer. Après cette bombe dans son entourage, Ariane s’est aperçut qu’on la regarde tel une manipulatrice, elle a donc porté le poids d’une culpabilité qui n’est pas la sienne. Toutes ces années, elle l’a passé à se cacher sans savoir où elle met les pieds. De toute façon il n’y a pas pire que de vivre dans une cage parfaite vue de l’extérieure.

Les autres filles lui disent qu’elle est chanceuse d’avoir une mère si protectrice, qui lui offre ce dont elle a besoin. Si seulement, ces gens là savaient que tout à un prix. Le fait d’être présentable ne fait pas d’elle une égérie, ni une fille de la monarchie. Ariane veut juste être elle mais ceci à un coût aussi. On ne tourne pas le dos à ses traditions parce que c’est faire partie d’un monde qui ne nous appartient pas. Quand sa mère lui répète sans cesse que la femme a des devoirs, qu’elle doit porter son fardeau pour ne pas amener la honte à la famille, Ariane a vite compris qu’elle n’a d’autre alternatives que de s’y soumettre. Même si elle se révolte face à certaines injustice, sa mère se dit que ça changera parce que sa fille n’a pas le choix. Les traditions sont présentes depuis des millénaires, ce n’est pas leur gamine qui va effacer leur histoire.

On peut dire que Daphné est une pourri gâté. On peut même dire d’elle, qu’elle est avide. Mais personne ne connaît vraiment son passé. Elle m’a confié un jour qu’elle n’a pas toujours eu tout ce qu’elle voulait car ses parents sont pauvres. D’un père ouvrier dans le bâtiment et d’une mère femme de ménage, ils joignaient à peine les deux bouts avec cinq enfant à charges. En la voyant, jamais je n’aurai cru tout cela. D’ailleurs, je ne savais même pas qu’elle avait des frères. Elle est la deuxième de la famille et pendant qu’on cachait les problèmes, elle a réagit de tel manière avec eux. Pourtant ce n’est pas la situation économique qui l’a poussée à se comporter comme ça. Elle a compris trop tôt que les hommes se servent de ce qu’ils veulent.

Daphné a entendu toute son enfance que sa virginité vaut de l’or.

Sa mère ne pouvait s’empêcher de lui dire que les hommes étaient tous les mêmes, qu’ils ne pensent qu’avec leur queue. Elle lui disait que si elle est défloré, son futur mari, ne s’empêchera pas de lui rappeler que c’est une pute pour avoir donner la chose la plus précieuse à un autre que lui. Quand elle proteste sur les différences faites entre elle et ses frères, la seule réponse dont elle a droit c’est que chez les hommes, ça ne se voit pas. Ils n’ont pas un trou qu’on débouche.

Alors, Daphné, malgré elle, a tout fait pour se protéger des garçons. Elle n’a pas eu de petit copain et n’en cherche pas. À l’école, elle s’entendait pourtant mieux avec les garçons de sa classe. Ils savaient rigolés sans se prendre la tête et ne cherchait pas la concurrence. Daphné était féminine sans pour autant les provoquer et ses meilleurs amis le savaient. Elle se plaisait dans ce rôle, et si les autres filles l’enviaient, Daphné s’en moquait. Contrairement à sa mère, son père était son protecteur, son héro, elle savait qu’elle pouvait compter sur lui. Cependant, à l’âge de 14 ans, elle n’a pas pu lui dire ce qu’elle a subit le soir où tout à basculé. Elle a pris ses précautions pour se rendre à cette soirée entre amies ; une fête d’anniversaire au fast-food, suivie d’un cinéma avec des personnes de confiances. Elle l’a croisé au cinéma, il a trois ans de plus qu’elle. Il est un ami d’enfance et leurs familles se connaissent très bien. Toute contente de le revoir, Daphné n’a aucune méfiance, elle qui le considère comme un de ses frères. Il est logique pour elle d’accepter de rentrer avec lui, après le film. On lui a inculqué de ne pas faire confiance aux inconnus, mais on n’a jamais dit à Daphné de ne pas être complètement rassurer avec ceux qu’elle connaît. Il a pris la voiture de ses parents, et après avoir raccompagné leurs amies, elle s’est retrouvé seule avec lui. Il a pas besoin de la mettre en confiance, puisque elle se sent à l’aise avec lui. Jamais elle n’aurait pu penser qu’il est en vérité un prédateur. Quand il s’est arrêté sur un parking pas très loin de chez elle, Daphné ne se doute pas de ce qui allait se produire. En caressant son visage, elle s’est détourné et lui a demandé ce qu’il fait. Avec un sourire presque amical, il lui a fait comprendre qu’il veut juste s’amuser et bien que Daphné l’a repoussé, il a continué sans scrupule. Ensuite, tout a été très vite et lorsqu’il lui a enfoncé son sexe dans ce trou si convoité, les larmes de Daphné n’ont pu éviter de couler. Elle ne peut même pas crier comme si sa voix a disparu. Elle veut s’enfuir mais la force de cet individu, qu’elle estime comme un frère la paralyse. Dans son silence sur la route du retour, il aurait dû comprendre son mal-être. Il a continué à lui parler tout en essayant de la réconforter de ce qu’il s’est passé. Il lui répète que ça doit rester entre-eux, comme si Daphné vie un amour interdit…

Sur le palier de la porte, son père l’attend et en voyant qui l’a déposé, il lui fait remarquer qu’elle ne sera pas puni pour son retard. Sur le visage de son papa, Daphné peut voir un soulagement, alors comment lui avouer la vérité. Ce soir là, elle a pris une douche en pleure, comme si cela la nettoyer d’un pêcher qu’elle n’a pas commis. Bien sûr qu’elle se sent coupable. Daphné m’a dit « comment se défendre face à ça ?  Nous vivons dans un monde d’homme, on m’aurait sûrement dit que c’est moi qui ai cherché ce qui m’est arrivée. » Elle s’est imaginé franchir la porte du commissariat, attendant qu’on écoute ce qu’elle a à dire. Elle a pensé aux questions qu’on lui aurait posé :

« comment vous étiez habillé ? Est-ce que vous le connaissez ? Avez-vous fait des allusions ? Est-ce que vous étiez inconsciente ? » et j’en passe…

Daphné a trouvé la seule manière de dépasser ce passage de sa vie en changeant radicalement. Elle se dit qu’au moins son père n’est plus de ce monde pour voir ce qu’elle est devenue. Daphné a donc joué de ses charmes pendant tout le reste de sa vie et ce sans scrupule. Elle a pris aux hommes ce qu’on lui a volé, enfin c’est ce qu’elle a cru pendant longtemps…

Dans l’éducation de Nanna, on lui a toujours affirmé que la femme est soumise à l’homme. Qu’une femme est là pour satisfaire à tous les besoins de l’homme, et ce depuis la nuit des temps. Elle se doit d’être une bonne servante au salon, une bonne chef en cuisine et la bonne catin au lit. Voilà la phrase qu’on lui a rabâché car il n’y a que de cette manière qu’un mari restera fidèle. Nanna a grandit dans l’espérance qu’un jour, elle aura un mariage grandiose. Elle a eu une mère insatisfaite, qui lui dit sans cesse qu’elle ne vaut rien, en la comparant aux autres durant toute son enfance. Elle l’a rabaissé pour la manipuler à sa guise. Elle a préparé Nanna à un destin meilleur que toutes les filles de la famille. Dans son enfance, Nanna n’a pas été la plus remarquable physiquement. Quand ses cousines ou ses tantes ont un beau visage à voir, sa mère la blâme car à son goût, Nanna se néglige. Pourtant, celle-ci n’a jamais pris le temps de s’occuper de sa fille, en la maquillant ou en s’occupant de ses cheveux. Par facilité, elle lui a coupé les cheveux très courts et puis Nanna aurait dû savoir qu’il est normal de s’épiler. Nanna n’a pas son mot à dire sur ses études, sur ses fréquentations et encore moins sur son futur mari. Alors, Nanna se tait pour ne pas envenimé les choses, elle tente par tout les moyens de la contenter. En cachette, elle apprend ce qui lui donne du plaisir ; la littérature, les écrits des philosophes ou le théâtre sont ses seules ressources pour survivre. Malheureusement, une fois à la maison, elle doit parler d’un futur miroité par sa mère. Elle a tout prévu pour sa seule fille ; un homme instruit, grand et fort. Nanna s’imagine plutôt continuer des études dans une de ses passions mais elle a dû y renoncer pour plaire à sa mère. Elle a perdu toute confiance en elle devant sa glace. Qui voudra d’elle à part ceux que sa mère aura choisi pour elle. Dans son entourage, quand on lui pose une question, sa mère n’est pas loin pour y répondre, ou surveiller ce que Nanna sort de sa bouche. Elle est emprisonné dans le regard de sa propre mère et même si elle a un père, il est absent dans la réalité.

À part les rêves dans lesquelles, Nanna existe, elle n’a pas d’échappatoire. Elle se sent faible pour contre-dire sa génitrice, et se dit que cela lui passera avec l’âge. Seulement, il est déjà trop tard quand elle s’est réveillé de cet imaginaire qu’elle s’est construit. Pendant que son entourage lui répéte que sa mère est une personne merveilleuse, qu’elle a le cœur sur la main, Nanna n’arrive pas à comprendre pourquoi les gens ne voient pas la vrai face de sa mère ; une personne égoïste qui se permet de critiquer tout le monde. Elle n’a pas appris le bien et la mal dans son éducation avec une mère paradoxale. C’est bien si cela l’a concerne mais mal si sa fille fait la même chose. Nanna n’a jamais révélé le fond de ses pensées autour d’elle, elle s’est juste fondu dans cette masse hypocrite durant toute sa vie. 

Alvilda a grandit dans la religion. Sa croyance en Dieu est importante parce qu’on lui a dit que Dieu est omniprésent. En grandissant, elle a compris qu’elle a été élevé sur le fond de la peur. Quand on lui parle du mal on lui dit que ce sera l’enfer sa destination finale et le bien la ramènera au paradis ; le lieu le plus beau qui puisse exister. Alvilda ne m’a jamais mentionné la religion dans laquelle elle a été éduquer cet puis à quoi bon ? Les cultes sont identiques ;les seuls différences sont leur façon de prier et les prophètes. Elle me raconte que la base est que la femme a été créer pour servir l’homme. Lui donner une descendance est le principe et l’homme est le maître de la maison. Difficile pour elle d’être entouré de personnes qui ne se posent pas de questions alors qu’elle s’en pose, peut-être trop à leur goût. Sa famille lui affirme que la foi n’a pas d’interrogation. Le but est de suivre aveuglément car c’est ce qui la sauverait. Alvilda se demande de quoi mais il est clair que pour son foyer, le monde est la tentation. C’est un combat du bien et du mal qu’il faut vivre et prouver au bon Dieu qu’on est de son côté. Elle qui a côtoyée des personnes de toutes horizons, au fond de son âme, elle ne comprend pas pourquoi sa religion serait l’élu du Seigneur. Alvilda peut concevoir qu’il y a un être bien plus puissant que l’humain, mais a des soupçons sur le fait de faire parti des saints du monde entier. Elle pense que le Créateur de l’univers ne peut-être qu’amour. Et même si sa mère lui répète qu’elle devrait être reconnaissante d’être née dans une famille de leur religion, elle n’y croit pas plus que ça. Personne ne sait qu’elle prend un malin plaisir d’enfreindre les interdits, juste pour de la pure provocation. Toute son adolescence, elle a fait ses coups en douce et ça l’a rendu heureuse mais elle n’a jamais eu le courage d’affronter sa famille pour le leur dire. Quand on a voulu la marié de force à ses 19 ans, elle a pris ses affaires et quitté le nid. Bien sûr, elle s’est attendu à des représailles et heureusement, elle connait ses droits dans son pays natale. Alvilda remercie chaque jour le ciel d’être née ici, et pourtant sa mère qui regrette de l’avoir accouché sur cette terre, elle se dit que rien n’est fait par hasard. « Eux qui croyaient au destin, ils se sont bien fait avoir. » m’a t-elle dit.

Alvilda est devenu l’égaré dans son entourage, et cela l’amuse. Tout ça lui a pris du temps de se satisfaire de sa position de mécréante, un long chemin qui lui a appris que rien n’est tout blanc ou tout noir. Lors de son départ, elle s’est raccroché à ses rêves mais qui sont dur à atteindre. La solitude l’a rongé, elle qui avait vécu toute son enfance avec son milieu, s’est retrouvé perdu dans un monde qu’elle découvrait. La liberté à un prix, pense-t-elle. Il faut dire qu’à son âge, elle ne connait pas le sens des responsabilités…

___________________

Dix mois étaient passés depuis l’arrivée de Sofia dans la clinique et deux mois après la sortie d’Alexandra, celle-ci finit par mettre fin à ses jours par pendaison. L’année 2012 arrivait et je n’avais qu’une infime partie de la vie des esprits de Sofia. Elle me prévint qu’Alexandra allait passer à l’acte, alors que moi, l’experte n’y voyait que du feu. À cette époque, Ralph était mon seul confident, en qui je pouvais avoir confiance. Quand je lui relatai cette anecdote, il n’arrivait pas à retenir son rire et me déclara :

– Pourquoi tu te fais temps de mal. Elle a pu croisée Sofia et lui confiée ses envies de suicide. Au fait, ça avance avec Sofia ? Tu vas bien finir par savoir ce qu’il s’est vraiment passé le jour du meurtre…

– ça n’avance pas comme je le souhaites mais je fais des thérapies sous hypnose, le problème c’est que j’ai l’impression qu’elle mélange les histoires.

Ralph me proposa donc d’analyser chacune des personnalités séparés. Il me fallait continuer l’hypnose mais en traitant l’esprit qui était visible. Sofia ne faisait plus de crise, ce qui était bon signe mais j’avais peur qu’elle retourne dans son silence. En revoyant son dossier, j’apprenais que Sofia avait déjà eu un enfant en 2009. un fils placé. Sa sœur, Jana n’avait pas l’air d’être au courant car Sofia disparu des yeux de sa famille depuis ses vingt-et-un an. Si les récits dans son esprit se brouillaient, c’était probablement qu’ils étaient reliés.

Le vendredi 13 janvier 2012, Sofia me remit son carnet et me demanda :

– Docteur, vous pensez que j’irais mieux ? Je veux dire, je dois me souvenir de ce qu’il s’est passé. Alors si mes écrits peuvent vous aidez, tenez. 

Je voyais d’après son comportement que j’avais à faire à Sofia. Il était tellement rare de la voir ces temps-là, mais je devais m’en aller. Je lui répondis en la réconfortant de manière professionnelle : 

– Merci. Je fais le nécessaire pour que vous alliez mieux. Ne vous inquiétez pas. 

En lisant son carnet, ce soir-là, j’eus la certitude d’être sur la bonne voie ; l’écriture permettait à Sofia de se confier sans qu’elle en prenne conscience.  

Je constatai un passé qui se rejoignait, une éducation basée sur les traditions, l’honneur, la soumission et la religion. Je savais qu’elle était d’origine algérienne, j’avais donc saisi le mot « bled » de Jana. Pour la religion, j’en déduisais qu’elle parlait de la religion musulmane et aussi je savais par les connaissances que j’eus à l’université que les traditions des autres continents pouvaient être très lourdes à porter. Des sujets qui étaient indispensable pour la continuité de notre processus. Sauf que Sofia n’allait pas rester elle-même longtemps. Le lundi suivant je fus confrontée à Ariane, et sans le savoir pour une année entière…

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