Sonnet : L’amertume charnelle.
Quand l’estime de la vie n’a plus que pour valeur,
Une folle et infâme amertume éternelle,
Faite tant de plaisirs que de désirs charnels,
Et que votre joli monde fane comme une fleur,
Vous vous retrouvez démuni de tout votre être,
Toutes les portes de votre esprit se ferment,
Ne laissant plus dès lors qu’une graine qui germe,
Vous laissant tourmenter votre âme et admettre,
Cette impuissance face aux bûches de la vie,
Véritable fondement de la grandeur infinie,
Et si vous parvenez toujours à vous hisser,
La rancune et le pessimisme de l’Homme,
De plus belle vous feront brutalement rechuter,
Ne faisant de la mort que votre brave majordome.
La mort en majordome, bel emploi. Je la visualise bien : A votre service, monsieur… Autre chose ?…
Beau sonnet (Socrato-Pythagorien ?)sur le thème du déclin et des sombres émotions qui l’accompagnent.