Le jour se lève,
le jour se lève, et je ne me sens pas d’humeur à me lever,
mes pensées de la veille refont surface, et je n’ose pas les affronter.
Encore un matin, et j’aurais tant voulu retomber en enfance,
j’entends le voisin au loin, qui a perdu son âme d’enfant, et qui hurle marmaille à ces petits marmots qui ne veulent que jouer dans l’herbe.
Eux, ont encore le bonheur aux lèvres, et quel plaisir de lire joie sur leurs visages.
Mais ne vous y méprenez pas, bientôt ils auront à grandir plus vite que leur âge,
à découvrir le monde, et à vouloir se faire entendre ; à se confronter à l’ ochlocratie si par malheur ils ne sont pas bien nés.
Le temps se fait frisquet, et une bonne tasse de chocolat chaud me ferait du bien, à défaut de chasser mes pensées sorcières, je préfère rêvasser que de faire fasse au syncrétisme.
Le jour se lève,
et le monde se réveille avec lui. Il est temps d’oublier les pensées de la veille,
sans trop d’espoir je décide enfin de me lever, et pour la première fois, affronter cette nouvelle journée.
B.E.F.C.H
poésie-concours le jour se lève
Bonjour Bénédicte,
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