Si j’avais su, je n’aurais rien cherché à savoir. On aurait pu s’arrêter là, à cette première ligne dans l’hypothèse que je me sois conservé à l’état de cerveau bambinal. Le mot dernièrement employé n’existe pas mais fi des conventions. Un cerveau qui aurait été nourri, choyé et défriché de manière à ingérer tout au long de sa vie les choses uniquement simple, évidente, régulière. Un emploi du temps, quelques amis, quelaues artistes favoris, le tour est joué. Bêta.
Si j’avais su tout ca de cette masse corvéable que je défend tant. Notre société traîne sa savate à tous les étages, si ce n’est qu’elle lui reste encore une jambe pour pouvoir encore grignoter quelques années, quelques pièces. Elle fait pousser des chenapans, certains appellent ca des sauvageons, partout où elle passe et partout où elle cesse d’aller. C’est un peu comme une tempête de sable qui cesse d’aveugler les villageois pour leur laisser une beau tas de merde à ramasser. Sisyphe.
Si nous avions su le chemin aurait été différent. À moins que nous sachions tout inconsciemment.
Ha c’est direct comme message ! Je crois que nous savons tout inconsciemment…j’aime la conclusion.