Rien de plus simple que les autres, les hommes surtout
Elle les scrute, les analyse, les démonte
Un mode d’emploi Ikéa quand elle les remonte
Elle assure, a tout compris, transgresse, pousse à bout
S’interroge sur leur manque d’envergure, leur faiblesse
Ne peut s’en passer, leur en veut d’être si lâche
Certains mériteraient des coups de cravache
A quoi bon s’en soucier, les tenir en laisse
Elle s’amuse à se laisser chasser, caresser
Le coup de grâce, elle sait qu’elle le portera
Les chiens sont lâchés, excités, un peu trop gras
Le filet est tendu, il va se refermer
Son passage est une lame de fond, un tsunami
Submerge, recouvre, inonde, partout s’insinue
Une puissante marée qui dissèque, met à nu
Aspire l’oxygène, capture l’espace et l’esprit
Sa quête, paradoxale, c’est la digue qui résiste
Le môle indifférent aux coups de boutoir
Les vagues passent au-dessus, geste incantatoire
Prémisse d’une mer calme ou plus rien ne persiste
Alors elle s’intéresse, déclare son amour
Affiche ses sentiments, dévore du regard
Se colle, renifle ; processus exploratoire
Assèche toute résistance, vent brulant du Darfour
Affamée, elle consomme, englouti, consume
Baiser c’est échanger, quoi de plus naturel
S’en priver serait se passer de l’essentiel
La petite noiseuse aime quand on l’allume
Sans retenue, vite, offre son intimité
Ouvre son corps, de haut en bas, mais pas son âme
Lâche-toi dit-elle, comme un cerf durant le brame
Ne te retiens pas, soit prêt à me pénétrer
S’ils pouvaient aussi satisfaire son intellect
Il y aurait tellement plus à partager
Pourquoi accepter la norme, s’en contenter
Elle n’a que faire des apparences, des paillettes
Pétillante, stimulante, excitante,
L’interaction doit-être revitalisante
Rapidement un seul homme devient assommant
Elle en change souvent, question renouvellement
Infidèle en amour, elle l’est en amitié
Surprenante, l’esprit alerte, les sens en éveil
Exige que l’on se donne, que l’on se réveille
Un shoot d’adrénaline, brutal, concentré
Je ne sais si j’ai réussi à capter son âme
Elle est là, ici ou ailleurs, esprit frappeur
Peut-être ne suis-je qu’un culbuteur
Je n’ai pas rendu les armes
j’adore!
Merci Marie lune !
De rien! c’est sincère.
J’ai partager votre lien a quelques amies qui l’aimeront sûrement!
Ce n’est pas une Amazone mais une noiseuse et j’aime bien ! Thème original et notamment sur le ressenti du narrateur
La belle noiseuse ^^ tu t’amuses à décrire une œuvre de cinéma ? ^^ il parait que ce serait inspiré d’une récit de Balzac ^^ Peut-être une remarque, je ne juge pas le style, la marque Ikéa n’a rien à faire dans le texte ^^ question d’ambiance, par contre tu aurais pu condenser, trop de détails noient le texte
Ça me fait penser à quelqu’une….
Et la "promesse" bordel ????