Pen en Perpétuelle construction
Ne pas oublier d’où l’on vient, mais savoir où l’on va.
☙ Paul Eluard « Dans paris… : (proposé par Lulu)
Dans l’espace, il y a une galaxie
Dans cette galaxie, il y a une planète
Dans cette planète, il y a des océans
Sur ces océans, il y a des continents
Sur ces continents pousse de la verdure
Sur cette verdure germent des fleurs
Sur ces fleurs trotte un cheval
Sur ce cheval, une selle
Sur cette selle, un humain
Sur cet humain, un chapeau
Sur ce chapeau voyage une coccinelle …
☙ Les 5 mots : (proposé par MsChrome)
C’était ma première expédition. Depuis toujours je rêvais d’explorer des contrées lointaines. Je savais que cela serait surement dangereux, mais je n’étais pas préparée à ce que j’allais voir. Après ce voyage, toute ma vie fût remise en question. J’arrêtais de fumer et je militais pour la préservation de notre précieuse nature. Qui aurait pût dire que moi, l’explorateur en herbe, deviendrais un bobo écolo ? Pas moi..
Il faisait chaud ce jour-là. Mon guide Paolo, foulard mouillé sur la tête et poils collant de sueur, m’avait concocté une petite surprise. “Tu verras tu seras éblouie par cette découverte.” Qu’il disait. “Un temple si vieux qu’il a été oublié pendant des générations. Seuls quelques archéologues et une poignée de milliardaires, l’ont vu.” Bien sûr, j’étais emballé ! Même quand il m’annonça, qu’il faudrait marcher six heures dans la jungle amazonienne, pour apercevoir se souvenir des temps anciens. Même quand il m’annonça que pour y arriver, il faudrait traverser le territoire d’une tribu réputée pour aimer la viande humaine. Dernier emplacement connu d’un ancien explorateur disparu et qui m’avait inspiré à tout quitter, Mr Fawcett. J’aurais dû y voir des signes. Mais non..
À la place, je suivais aveuglement Paolo, machette à la main, dans ce nouveau monde. Le chemin était difficile, nous avancions lentement. Les plantes nous bloquaient la route et les ronces nous entaillaient la peau. Mais j’étais motivée. Rien (ou presque..) ne pouvait m’arrêter. Pas même quand ce que je pris pour une liane, s’enroula autour de mon pied dans un sifflement qui m’arracha un hurlement. Mais, quelques centaines de piqûres de moustiques géants, plus tard. Je serais contredite et contrains de faire demi-tour.
Un rugissement sinistre et pas si lointain raisonna si fort, que je sentie mon cœur s’accélérait. Paolo essaya de me rassurer. M’expliquant que les fauves n’attaquent que s’ils se sentent en danger. Mais quand une nuée d’oiseaux colorés s’envola, au même instant, tout autour de nous. Son visage changea et sa main s’agrippa fermement à sa machette. Il se passait un truc. Sa tête tournait dans tous les sens, essayant de comprendre ce qui se passait. Sans même me regarder il me tendit un petit couteau. “Que veux-tu que j’en fasse ?!” Un second rugissement, bien plus proche. À nos pieds, les fourmis aussi s’agitent et détalent dans la même direction. Je vois la peur se dessiner dans son regard. Soudain nous comprenons, une barrière immense, rougeâtre et brûlant tout sur son passage, nous arrivait dessus. “AU FEU !!!” Cria Paolo en panique, en m’harponnant l’épaule pour m’inviter à courir . Et croyez moi ! Je n’ai jamais couru aussi vite de ma vie entière.
Qu’elle voyage ! Et je ne vu même pas ce fameux temple. C’était ma première et ma dernière expédition.
Bravo, mille bravos Helena, tu t’es enfin décidée.
Un joli récit, et j’espère qu’il y en aura d’autres.
Le feu c’est plus fort que toi. Les fauves c’est de la gnognotte.
Un crescendo d’horreur bien ficelé !