Maulde laissait venir vers elles des personnes étrangères
Le sens étranger devenait pour elle un modèle d’opposition
Elle connaissait ces personnes et leur opinion
Elle aimait partager cette communication pour le moment à faire.
Elle avait huit ans et passait son temps à lire
Elle ne lisait pas de romans mais des livres d’histoire ou sciences
Elle faisait en permanence comparaison entre lecture et ce dont elle faisait en toute aisance
Pour simplement comprendre ce qui lui paraissait le plus possible pour s’affranchir.
Elle s’était rendu compte de l’écart opinion dont elle avait
Car cela devenait pour elle un contre-courant qu’elle voulait rejeter
Mais après tout chacun pouvait avoir une orientation
Elle acceptait le plus souvent cette contradiction.
Pour elle la contradiction était nécessaire
Elle ne comprenait pas pourquoi un groupe de personnes s’unissaient
Pour lutter contre une contradiction née d’hier
Dans un simple but de la bloquer.
Parfois elle lisait des idées différentes et intéressantes
Elle aurait aimé les voir s’appliquer
En prenant le temps de les mettre en arborescence
Pour en faire pas à pas de grandes oeuvres approuvées et justifiées.
Elle n’avait plus envie d’être adulte
Pour elle tout lui était sombre, occulte
Elle voulait conserver cette plage d’enfant
Son devoir s’exerçait dans le droit de l’avant.
Elle remettait en cause le travail
Son modèle était pour elle infidèle à sa prospérité
Cette dernière pouvait même lui être reprochée
Le labeur lui offrait sa valeur unique sur petit bail.
Si tous les chemins mènent à Rome
Alors disait-elle prenons les tous ; le paysage vous en dira plus
Il est différent dans sa richesse de qualité sans gomme
Rien ne se sera effacé puisque le trajet conduit forcément vers l’ordre prévu.
Quand l’opposition devient miroir
Elle agit sur un modèle certainement provisoire
Elle permet de croiser des solutions
Qui deviendront richesses de nos réflexions.