Escarpins, robe, bas noirs,
Pour finir vernis noir,
Elle aime le noir, le soir.
…
Rencontrés dans ce bar,
Et bien qu’il était tard,
Que la nuit était noire…
…
De ses doigts qui vivaient, qui sans cesse virevoltaient.
Ses ongles noirs tels des touches de piano pianotaient.
Ces papillons de nuit butinaient, tournoyaient,
S’envolaient, se posaient sur ses cuisses noires de jais.
…
Le jeu de ses fines mains, l’attirait, l’envoûtait,
Elle voyait tout l’effet que ça lui provoquait,
Alors joueuse, et bonne fée, elle s’amusait,
Telle d’une baguette magique, elle jetait sorts et souhaits.
…
Cette musique, ce ballet, l’envoûtaient, l’ébranlaient,
La tension s’installait, il sentait ça montait,
De ses yeux il voulait gestes libératoires,
Mais Gin-Fizz, le minait, l’emmenait vers le noir.
…
Et surprise dans ce café bien branché,
Près des quais, dans les baffles arrivait,
Une musique bien connue, c’est la Star Halliday
Le Johnny son idole à lui seul qui clamait :
…
« Noir c’est noir. Il n’y a plus d’espoir »
…
Et bien sur ces deux-là, c’est la nuit qui tomba.
Et l’ennui arriva, s’accoupla sur la nuit,
Les aiguilles de l’horloge bien calées sur minuit
Les deux las, endormis. Cette histoire c’est fini.
…
Noir c’est noir, plus d’espoir.
…
Marco O’ Chapeau le 27 novembre 2022
(Débuté le 11 août 2022, il s’agissait d’écrire sur la photo. Retouché le 27 novembre 2022.)
Toujours cette plume amusée et amusante, pleine de malice.
Une marque de fabrique ! Chapeau, Marco !
Merci bcp @Haldur d'Hystrial Ton commentaire me fait bien plaisir. Ça fait beaucoup de bien et c’est fort encourageant de lire ce genre de retour.