PDV EEVA – Lundi 15 Mars 2137
Le monde que nous connaissons est dominé par un virus, son arrivée est supposée depuis dix-sept ans mais, à cette époque, il était impossible de l’identifier tel quel. Maintenant, nous sommes tellement habitués à la MCPV, la Milice Contre la Propagation du Virus ou les TAV, Test Au Virus, que nous passons trop souvent selon moi : le virus fait partie intégrante de nos vies.
Enfin, même notre numéro de ville est lié à cette maladie ! J’habite dans la 537 ème, donc moins protégée, plus éloignée des usines alimentaires et d’agriculture que la ville 1, centre de notre gouvernement. Elle est notre Capitale. A côté se trouve la ville 1 bis, c’est là-bas que se trouvent les bâtiments de recherche contre le virus, le CRV, une grande tour qui dépasse tout, avec autour les bâtiments principaux de la MCPV, où ils t’emmènent après t’avoir violemment arraché à ta famille car ton TAV s’est retrouvé négatif. Mais comment n’ai-je pas pu voir que ma propre mère avait le virus…
Il y a des symptômes, comment ai-je pu…les rater. Ma mère a été déportée en 2130, nous ne savons rien de ce qui se passe dans la ville 1 bis, surtout nous, petit peuple coincé si loin de la Capitale.
Un TAV négatif veut dire que nous ne sommes pas protégés du virus, que nous n’avons pas ces fameuses protéines. Quand la milice l’apprend, ils vous emmènent à la ville 1bis, si vous montrez le moindre symptôme, c’est au revoir. Même certaines personnes sans aucun symptôme sont emmenés ! Par sécurité, disent-ils.
On fait nos vies, je suis au dernier niveau scolaire, en classe 1 à l’Établissement Scolaire -ES-. Pour une ville comme la mienne, il n’y pas grand-chose à faire après avoir eu notre diplôme A+, nous pouvons faire des années d’étude en plus dans l’Établissement Scolaire Supérieur -ESS- mais il faut un bon niveau scolaire et je préférerais faire des stages, cela sera plus rapide pour trouver un travail. Ma meilleure amie, Liliane, y entrera sûrement. Elle a toujours bien travaillé, voire beaucoup trop, en même temps, elle n’avait pas grand-chose d’autre à faire dans son foyer. Puis, il y a Lucas, un petit gars brun bouclé que j’appelle mon petit frère, il a treize ans et est en classe 6 à l’ES. L’ES est divisé en deux, les classes de 1 à 5 puis, les classes de 6 à 12. La zone scolaire est au nord de la ville, nous devons prendre le transport des écoliers puis, quand nous y arrivons nous avons l’ES1 à gauche et l’ES2 à droite.
Je dois aujourd’hui reprendre les cours après quinze jours de stage chez un mécanicien. Nous descendons du bus, Lucas prend la rue à gauche et tandis que moi celle de droite.
– Eeva !
Je réceptionne Lili dans mes bras juste à temps, nous n’avons pas eu l’occasion de nous voir ces derniers temps.
– Alors ça va ? demande-t-elle, en s’éloignant de moi pour commencer à avancer vers le grand portail de l’établissement.
– Je vais super bien, le stage était très intéressant et le patron a dit qu’il pouvait me prendre en tant que stagiaire dès la fin des cours, et ça serait rémunéré, raconté-je.
– Non ce n’est pas vrai ! C’est génial, je suis trop contente pour toi ! dit-elle grand sourire.
Nous avançons tranquillement entre les élèves, et nous entrons dans le bâtiment principal.
– Et toi ? demandé-je en cognant son épaule.
– C’était bien, répond-t-elle en remettant une mèche blonde derrière son oreille.
– Allez dis-moi, c’était pas juste bien ?
– Si c’était très bien, le stage était super mais je ne sais pas, j’ai toujours pensé que je voulais être pharmacienne et maintenant que j’ai vu le métier dans son ensemble, je ne suis plus si sûre.
– Et bien si tu veux changer d’idée je pense que tu peux le faire, tu as le temps. Allez viens on rentre dans la salle.
Depuis la classe 3, nous sommes de plus en plus spécialisés, nous commençons avec cinq matières principales en classe 3 puis, quatre en classe 2 et enfin trois matières pour la classe 1. Je me suis spécialisée en svt, en histoire, mais nous apprenons que jusqu’aux années 2100, nous n’avons plus le droit de prononcer la troisième Guerre Mondiale, ou d’y faire référence, ou tout simplement de parler des années 2113 aux 2120. La guerre a certes duré deux ans mais il y a le régiment transitoire jusqu’en 2120 avec la mort de M.Brendon et l’arrivée de Mme. Angel, elle a instauré les Lois d’Amnésie pour ces années.
La Présidente est à la ville 1bis, tout en haut du CRV, elle contrôle les recherches pour le virus, la milice, et plein d’autres choses de l’ordre public. Il y a aussi le Sénat, à la ville 20, des projets de lois peuvent y être déposés, malheureusement pas souvent.
Un goût pour l’Histoire transmit par ma mère, dont elle adorait le sujet, c’était peut-être la femme la plus compétente sur ça, elle a tout étudié, en long, en large et en travers !
J’étudie aussi l’anglais bien sûr comme tout le monde et l’arabe, il y avait comme autre langue le néerlandais, les langues des trois gouvernements créés en 2115. Nous avons cours jusqu’à 16h30, nous sortons de classe, nous traversons le bâtiment puis, la cour et au revoir les grilles vertes de l’entrée de l’ES, enfin… jusqu’à demain matin. Lucas nous rejoint et nous partons tous les trois dans un petit bar/café à côté de la zone scolaire.
XXX – SHAY’S BAR – 17h
– Et voilà les jeunes ! dit Shay, en déposant trois verres de jus devant nous, assis·e à notre table favorite contre le mur, au fond. Vous allez bien ?
– Ça va super, désolé·e on n’a pas eu trop le temps de passer avec notre stage, et toi le bar ? parle Liliane.
– Super, j’ai eu de vos nouvelles via Lucas. Le bar ça roule bien, comme toujours, bon je vous laisse à votre travail, et je retourne au mien, répond-t-elle en s’éloignant de notre table.
Ce bar nous l’avons découvert il y a quatre ans, quand nous cherchions un endroit où se retrouver après l’ES, pour travailler et parler tranquillement. Tous les étudiant·e·s vont au café populaire un peu plus loin de l’autre côté de la rue, nous avons tourné à droite au lieu d’à gauche et nous sommes tombés dessus. Shay, nous a accueillis avec un grand sourire et nous y sommes retournés chaque jour. Liliane et moi travaillons sur notre rapport de stage, que nous devons rendre pour la semaine prochaine et Lucas sur ses devoirs qu’il doit faire pour demain.
Shay, c’est la patronne du bar. Grande et avenante, elle porte de longs cheveux blonds, il n’y a pas plus classique, comme disait-elle, et le dit toujours. Liliana l’a suivi directement, alors que moi avec mes cheveux bruns/noirs ondulés, c’était compliqué de dire ça, me rappelé-je le sourire aux lèvres en y repensant.
Elle est toujours accompagnée de son tablier noué autour de sa taille avec brodé dessus le nom de son bar. Elle en est fière d’ailleurs. Cet établissement, Shay l’a monté toute seule. C’était un rêve d’avoir sa propre entreprise depuis qu’elle a rompu tout contact avec sa famille. Au fur et à mesure des sorties ici, nous nous sommes beaucoup rapprochés et nous avons fait plus ample connaissance, elle est maintenant notre amie.
Nous sortons du bar vers 19h, je reprends le bus avec Lucas, tandis que Liliane continue à pied. Le bus suit la route principale qui nous ramène au grand carrefour, un des coins fait l’entrée du grand supermarché, en face, une boulangerie, avec sa devanture dorée, et la pharmacie avec la grande croix verte accroché au mur au-dessus la porte vitrée, j’observe le paysage mais je le vois tellement souvent que je n’y fais plus attention, mes yeux se contente juste de fixer la fenêtre dans le vide, sans vraiment voir le dehors.
Arrivés à la maison, nous déposons nos affaires et nous nous attaquons au repas. Nous mangeons tranquillement tous les deux, je range la cuisine, alors que Lucas monte se doucher. Comme tous les soirs, je mets une assiette de côté pour papa dans le frigo avec un post-it « pour papa ».
Le rez-de-chaussée est composé de la cuisine, elle est typique américaine, avec le grand comptoir en marbre, le gigantesque frigo et les nombreux placards gris. Je fais la vaisselle, les mains dans l’eau savonneuse, la sauce que j’ai faite embaume encore la pièce, une odeur de tomates, et de persil.
Et il y a le salon, il est simple, un grand canapé que je connais très mou, la table en verre et la télé devant.
Je monte me doucher à mon tour, ma toilette finie, je vais dans ma chambre passant devant la chambre de Lucas, et rentre dans la mienne, et m’attaque aux exercices pour demain assise à mon bureau.
Il y a aussi une cave aménagée en chambre pour les parents avec une salle de bain, mais je n’ai plus vraiment l’autorisation d’y entrer…
Ma mère était très attachée aux meubles que nous pouvions trouver dans ses années, donc le sommier, le bureau et l’armoire sont en bois, j’ai en plus décoré les murs blancs avec des dessins, ceux que Lucas me faisait quand il était petit, j’ai le droit à des personnages en bâtons, des soleils, et des grands ciels bleus, je sourire à cette vision, Lucas aime toujours autant dessiner, je crois. Il n’offre plus de dessin depuis la mort de maman.
J’ai collé des posters de groupes de musiques, d’affiches de films, je regarde celle de « Peter Pan », une ville endormie avec une ombre volant vers deux étoiles au loin, mon film préféré. J’ai aussi rajouté des guirlandes pour créer un lieu tamisé et bien sûr une étagère avec des livres papiers.
Toutes les maisons sont communicantes avec des meubles blancs et autres couleurs unies, mais ici, nous avons ajouté notre touche à nous. Cependant, sur ce point, elle ne fait pas exception, il y a donc dans ma chambre une tablette incrustée au mur devant mon bureau à gauche de la porte. Je me mets dans mon lit, et dit :
« Éteins la lumière de ma chambre et la tablette »
La lumière et la tablette s’éteignent, et j’entends la porte d’entrée claquer, signe qu’Elias Balgraph est rentré. Mon père fini tard le travail, est-ce vraiment nécessaire ? Pas vraiment. Nos relations sont compliquées depuis la mort de maman, et ne sont pas près de s’arranger…
j’ai lu et relu ^^ c’est rare, dommage pour ton histoire, mais je ne suis pas un pro.
remarques : il n’y a pas de trame, tu fais un déroulé, trouve quelque chose qui accroche pour intéresser le lecteur, la maladie on connait, et je vais t’expliquer autre chose, tu parles dans le futur, dans ce cas là c’est logique, invente des choses futuristes qui se tiennent.
Je me suis arrêté à quelques fautes d’écriture, une virgule avant le mais, il y en a d’autres. mais très peu ^^ c’est rare.
trop de sigles, d’abréviations, tu vas devoir réexpliquer à chaque fois, parce que même en lisant plusieurs fois, je ne comprenais pas.
Par contre et je conclus ma critique, tente d’écrire autre chose parce que tu écris bien, je ne parle pas du style et de l’histoire, le simple est parfois le meilleur.
Une petite aparté ^^ désolé·e ^^ tu tentes de l’inclusif ou c’est un hasard ce que j’espère, je n’écris que français pour ma part.