Chapitre 2 : Appel manqué
Mardi 25 juillet
Alors que je suis assise dans un fauteuil de la salle d’attente, George à côté de moi, nos valises à nos pieds. Nous attendons l’embarquement du dernier avion.
Mon téléphone dans les mains, j’observe le message non lu de ma mère, me demandant si le voyage s’est bien passé, où j’en suis et cetera. Et je vois l’icône d’un téléphone rouge. Appel manqué de Nora.
Je souffle discrètement et ouvre le message, je dois bien l’informer, c’est grâce à eux que je peux faire ce voyage. Ils ont sorti beaucoup d’argent pour prendre les billets.
Vous avez écrit maintenant à Lisa Mum : « Au Portugal. Embarquement pour le dernier avion bientôt. Bisous. »
J’espère juste qu’ils ne vont pas m’appeler, je ne veux parler à personne. Pourtant, j’hésite alors que je vois l’autre notification.
— Tu devrais la rappeler, dit George alors qu’il se penche un instant vers moi.
— T’as fini te regarder mes affaires, m’énervé-je contre lui alors que j’éteins mon téléphone et le range dans mon pull.
— Tu ne lui as pas dit que tu allais en Norvège, n’es ce pas ? Me demande-t-il alors qu’il ignore mon ton.
Je le regarde alors que je souffle, mais finis par chuchoter que non, je n’ai rien dit à mon amie.
— Me regarde pas comme ça, m’exclamé-je alors que je vois son regard qui en dit beaucoup trop sur ce qu’il pense. Elle vient de sortir d’une phase compliquée dans sa vie, je ne veux pas m’imposer…
— C’est ton amie, tu ne t’imposes jamais. Elle doit être là dans les bons moments comme les mauvais, dit-il simplement alors qu’il ose les épaules.
— Qu’est-ce qu’il te fait penser que c’est un mauvais moment, m’énervé-je alors que je me lève, attrape mes bagages et me dirige vers la porte d’embarquement.
J’hésite un instant alors que je suis devant la passerelle juste après le contrôle du passeport et du billet. Je sens George derrière moi, qui ne dit rien, ne me presse pas.
Je me force à faire un pas puis le suivant et marche tranquillement jusqu’à l’avion. Je ne peux pas faire demi-tour maintenant alors que je suis si proche de l’arrivée.
Peut-être que ce voyage était une erreur. Je ne sais pas pour le moment, mes parents biologiques ne sont sûrement plus là-bas, mais je veux essayer. Pourtant, je sens au fond de moi que je leur en veux. Ils m’ont abandonnée, ils auraient pu me dire pour ma condition, et rien de ne serait arriver.
— Je suis désolé, mais tu es dans un mauvais moment, dit George alors qu’on assied à nos places. Je ne connais pas toute ton histoire, mais tu vas en Norvège pour retrouver tes parents, comprendre ce qu’il s’est passé pour qu’ils te laissent en Amérique. Surtout que ce voyage est prévu à la dernière minute, donc il s’est passé quelque chose pour que tu te décides maintenant, continue-t-il alors que je ne le regarde pas, mais l’écoute attentivement.
Il a raison en plus. C’est un mauvais moment. Je ne comprends pas ma décision de partir là-bas alors que je ne voulais pas y aller. Je suis énervée contre tout, alors que je m’énerve sur lui alors qu’il a accepté de m’accompagner. Je grince des dents sur tout, dans la queue, sur des personnes qui me bousculaient dans la foule.
Je n’ai jamais été autant énervée pour un rien avant. Enfin, avant d’avoir commencé la boxe, j’étais en colère contre un rien. Mais j’ai accepté ma colère quand j’ai rencontré Lisa et Thomas -mes parents-, ils ne l’ont pas réfrénée.
— Tout ce que je dis, c’est que tu dois accepter que c’est un mauvais moment, et ça ne veut pas dire que tes amis ne pourront pas être là pour te soutenir. Et peut-être même le changer en un bon, finit-il.
Puis il se tait et me laisse réfléchir à ces mots alors que nous allons bientôt décoller.
Tu es toujours à la recherche des origines !
Cette fois-ci question orthographe, et grammaire ça commence à aller très bien, félicitations. Bon j’en ai quand même vu une :
m’énervé-je alors -> je pense que tu pourrais dire "m’énervant alors" en utilisant un participe présent.
m’énervé-je contre lui -> Pareil
Parce que m’énérvé-je ça n’existe pas. au passé simple tu peux dire "m’énervai-je alors. mais c’est un temps du passé.
En style j’ai repéré une ou deux choses mais c’est pas mal du tout:
continue-t-il alors que je ne le regarde pas, mais l’écoute -> continue-t-il, "alors que je l’écoute sans le regarder." Ou encore "alors que je l’écoute sans même un regard pour lui"
m’énervé-je contre lui alors que j’éteins mon téléphone et le range dans mon pull. -> m’énervant contre lui. J’éteins alors mon tel…
m’énervé-je alors que je me lève, attrape mes bagages et me dirige vers la porte d’embarquement. -> m’énervant. Je me lève alors, attrappe mes bagage…
Tu vois, c’est encore possible de simplifier les phrases en les rendant plus jolies à lire. Mais quels progrès !!!