J’installe Aaron sur le canapé où je me joins à lui.
-Ça fait un bail, Nico !
-Ouais.
Il se rapproche de moi sur le canapé.
-T’as vraiment changé, t’as même des abdos ? Et bah-
-Aaron commence pas, toi t’as vraiment pas changé, t’es toujours aussi.. Toi.
-On ne change pas une équipe qui gagne ! dis t’il en rigolant.
-Ouais c’est ça, je répond levant les yeux au ciel.
Il sourit.
-Bon où est le malade ?
-Euh dans ma chambre.
-Ah.. Il est mal à ce point là ?
-N.. Non on s’est légèrement disputé… Je vais aller le voir.
-Oh, les disputes de couples ! Je comprends ouais ! S’exclame t’il avant d’éclater de rire.
-Rooh, Aaron ! On est pas ensemble.
-Ouais je te crois t’inquiètes. Répondit t’il avec un rictus moqueur.
Je souffle avant de me lever me rendant à l’étage.
Dans la chambre Martin est allongé en boule dans mon lit.
-Martin ?
-J’aurai pas dû. Je.. pardon, désolé.
-Ne t’en fais pas, c’est.. de ma faute, j’avais déjà commencé avec ma main sur ta jambe dans la voiture et ensuite dans tes cheveux… Excuse-moi.
Il me sourit. On s’observe un moment qui semble durer des heures. Quand il sourit des rides d’expression se dessinent aux coins de ses yeux noisettes, puis il un joli sourire et ses cheveux en bataille comme ça lui donne un look un peu rebelle que j’aime beaucoup, il.. il est vraiment beau.
Je secoue légèrement la tête essayant d’oublier ce à quoi je viens de penser, qu’est ce qu’il me prend ? Même si on le voulait tous les deux, on ne peut pas être ensemble, il est mon supérieur et moi son employé. C’est comme ça. Je soupire silencieusement.
-On n’y va ? Aaron nous attend en bas. je lâche un peu froidement.
Pourquoi je lui parle comme ça ? Il ne m’a rien fait. Il me dévisage un moment mais ne dis rien et me suis jusqu’en bas.
Quand Aaron aperçois M.Games, il se mord la lèvre inférieure. Je fronce les sourcils, je sens que ça mal finir.
Mon ami installe Martin sur le canapé et l’allonge puis l’ausculte.
De temps à autre je remarque que Aaron utilise différents contacts physique, épaules, haut du torse..
C’est sûrement des gestes communs en médecine non ?
Au bout d’un moment je décide de prendre Aaron à part, pour en être sûr.