Au rouge de ses lèvres, pétales de chair,
Qui s’agitent, s’arrondissent et s’enroulent,
Autour des mots qu’elle prononce.
Au son de sa voix, mélodie sensuelle,
Dont le charme évaporé,
Blesse mon cœur d’un courage qu’il n’a pas.
À la clarté de ses yeux clairs,
Où des éclats incandescents
Ont tissé une nasse dont je ne puis me soustraire.
Prisonnier du vertige où tremble
Quiconque est sous ses yeux.
Amoureux silencieux de peur d’être raillé,
Au bout d’un élan suis venu m’échouer.
Je sais pourtant qu’un peu de ma vie
Est gravée au creux de ses mains.
Et même dans mon espoir le moins modeste,
Je n’ai jamais désiré tant.
Depuis lors, j’attends……
D’attendre, j’ai perdu l’appétit et le sommeil.
J’y abîmerai encore mes derniers espoirs
Et ce qu’il me reste d’amour.
Alors que pour son bonheur, je donnerais le mien.
Quand bien même elle n’en saurait jamais rien,
Lorsque je ne suis qu’une ombre
Et elle une clarté.
Je souffre des mots que pour elle
Je n’ai pas inventés.
Beaucoup apprécié ce style que je n’arrive pas à produire mais le message est ce que je ressens. Merci
Alex